La création d’un bail de location plus court, plus flexible, faisait partie des promesses du candidat Macron. A quelle logique répond-il et quelles sont les pistes étudiées ?
Éloignement du cercle familial plus fréquent, mobilité professionnelle accrue, difficulté d’accès au logement pour cause de garanties financières insuffisantes, il peut être compliqué pour les étudiants, jeunes actifs ou personnes en reconversion de trouver un logement aujourd’hui.
Et cela d’autant plus dès lors que la durée de la location souhaitée est courte.
Les baux actuels de type « Loi Alur » prévoient en effet une durée d’au moins un an en location meublée, avec une exception de 9 mois pour les étudiants. Cette rigidité peut s’avérer aussi pénalisante pour les propriétaires. De par les garanties qui lui sont exigées dans le dispositif actuel, le locataire est dès son entrée dans les lieux particulièrement protégé. En cas de litige, les procédures sont longues et fastidieuses.