Attention
Tout bailleur qui souhaiterait se faire justice, en procédant lui-même à l’expulsion de son locataire s’expose à 30 000 € d’amendes et 3 ans de prison.
L'expulsion d'un locataire a lieu lorsque les démarches à l'amiable effectuées n'ont rien donné. Si le locataire reste effectivement sans réaction face aux approches du bailleur, ce dernier va devoir faire appel à la justice qui programmera l'expulsion du locataire.
Une procédure d’expulsion nécessite systématiquement l’intervention d’un huissier de justice.
Le jour de l’expulsion, 3 cas peuvent se présenter :
Faire appel aux forces de l’ordre est compliqué. Il s’agit souvent du dernier recours après plusieurs tentatives où le locataire est absent. Les locataires le savent et certains d’entre eux peuvent en abuser afin de gagner du temps. Le préfet peut également garder le silence face à votre demande de recours aux forces de police, ce qui correspond, au bout de 2 mois, à un refus tacite.
Comme nous venons de le voir, la procédure d’expulsion dure plusieurs mois voire années, en moyenne deux ans. Cela l’importance de la mettre en œuvre dès le premier loyer impayé.
Celle-ci peut être engagée à tout moment, y compris
, mais aucune expulsion locative ne pourra se dérouler durant cette période (du 1er novembre 2021 au 31 mars 2022).