SOMMAIRE
- Tableau comparatif des solutions de gestion locative
- 1- Gérer sa location seul
- 2- Signer un mandat de gestion locative
- 3- Utiliser un logiciel de gestion locative en ligne
- Quel frais prévoir pour sa gestion locative ?
- 5 questions à se poser pour choisir la bonne solution
- FAQ
Ce qu'il faut retenir
Gérer soi-même une location est économique, mais demande du temps et des connaissances.
Passer par une agence ou un gestionnaire est plus pratique, mais coûte 5 à 10 % du loyer annuel.
Un logiciel de gestion locative automatise les tâches courantes dès 9,99 €/mois.
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Gérer un logement en location ne se résume pas à encaisser un loyer. Il faut sélectionner un locataire fiable, suivre les paiements, régulariser les charges, réagir aux incidents... Tout cela demande du temps, de l’organisation, et une bonne connaissance des règles en vigueur.
La question se pose alors : faut-il gérer seul, déléguer à un professionnel, ou s’appuyer sur un logiciel spécialisé ?
Tableau comparatif des solutions de gestion locative
Solution | Coût estimé | Avantages principaux | Inconvénients |
---|---|---|---|
Gérer seul | Gratuit | Aucune dépense, autonomie totale | Chronophage, erreurs possibles |
Logiciel de gestion locative | Dès 9,99 €/mois (BailFacile) | Gain de temps, outils automatisés | Implication personnelle nécessaire |
Agence immobilière | 5 à 10% des loyers + frais | Délégation totale, expertise du marché | Coût élevé, frais additionnels fréquents |
Gestionnaire immobilier | 5 à 10% des loyers | Suivi technique et fiscal approfondi | Moins de flexibilité, coût similaire |
Option 1 : Gérer sa location seul
C’est la solution de gestion locative la plus courante chez les petits propriétaires : selon l’ANIL, près de deux bailleurs sur trois choisissent de gérer eux-mêmes leurs biens, souvent pour éviter les frais.
Un propriétaire d’un T2 à Limoges, avec un peu de disponibilité, peut assurer lui-même les visites, la rédaction du bail, le suivi des loyers et la gestion courante, le tout depuis un simple tableur. Une gestion autonome, sans aucun intermédiaire.
À savoir avant de se lancer :
- La gestion locative est chronophage : relances, régularisation des charges, déclaration fiscale… ;
- L’erreur peut coûter cher : un oubli de révision de loyer, un mauvais état des lieux, ou un impayé mal géré peuvent nuire à la rentabilité ;
- La responsabilité est directe : en cas de litige ou d’erreur administrative, c’est le bailleur que le locataire saisira.
Cette option reste pertinente pour les propriétaires proches de leur bien, à l’aise avec l’administratif, ou disposant de temps libre.

Option 2 : Signer un mandat de gestion locative
Un bailleur peut confier la gestion location de son bien à un tiers professionnel. Deux grandes options existent :
- l’agence immobilière, souvent polyvalente (vente + location) ;
- le gestionnaire immobilier, spécialisé dans l’administration de biens.
Dans les deux cas, la gestion s’effectue via un mandat de gestion locative, qui encadre les missions confiées et la rémunération du mandataire.
L’agence immobilière : une délégation globale, orientée mise en location
L’agence immobilière prend en charge l’ensemble du processus locatif, depuis la recherche du locataire jusqu’à la gestion des éventuels litiges. Elle agit au nom et pour le compte du bailleur, dans le cadre d’un mandat signé entre les deux parties.
Ses missions peuvent inclure :
- Mise en ligne de l’annonce ;
- Sélection des candidats ;
- Signature du bail (si prévu dans le mandat) ;
- Suivi des loyers, relances, incidents, etc.
L’agence doit détenir une carte professionnelle “gestion immobilière”, délivrée par la CCI.
Un bailleur résidant à Toulouse, peu disponible, choisit de déléguer à une agence locale. Elle s’occupe de tout, de la visite à la rédaction du bail, et lui transmet un relevé mensuel de gestion.
Une solution confortable pour les bailleurs qui manquent de temps ou qui résident loin du bien. Faire appel à une agence immobilière est intéressante aussi pour ceux qui veulent se détacher des démarches tout en gardant un œil sur les opérations.
Le gestionnaire immobilier : un pilotage plus technique et administratif
Contrairement à l’agence, le gestionnaire immobilier ne fait pas de transaction (achat/vente). Il se concentre uniquement sur la gestion courante des biens, souvent pour le compte de bailleurs multi-propriétaires ou éloignés.
Ses missions peuvent inclure :
- Règlement des charges de copropriété ;
- Gestion des travaux ou sinistres ;
- Comptabilité locative détaillée ;
- Aide à la déclaration fiscale.
Une SCI familiale confie la gestion de ses 4 appartements parisiens à une société d’administration de biens. Le gestionnaire suit les loyers, gère les réparations et prépare le récapitulatif annuel pour la déclaration.
Une formule recommandée pour les bailleurs possédant plusieurs logements ou ne souhaitant pas gérer les aspects comptables et techniques. Cette forme de gestion locative convient aussi à ceux qui recherchent un accompagnement structuré, notamment sur le plan fiscal.
Option 3 : Utiliser un logiciel de gestion locative en ligne
Entre la gestion manuelle et la délégation complète, une solution hybride s’impose de plus en plus : le logiciel de gestion locative. Cet outil permet de centraliser toutes les tâches administratives sur une seule interface, tout en conservant la main sur les décisions importantes.
Un logiciel comme BailFacile automatise les tâches répétitives et facilite le suivi quotidien d’un ou plusieurs biens. Il s’adresse aux bailleurs souhaitant rester autonomes tout en optimisant leur temps.
Ses fonctionnalités clés incluent :
- Génération automatique des quittances ;
- Alertes pour la révision annuelle du loyer ou l’assurance ;
- Rédaction rapide du bail et de ses annexes ;
- Suivi des encaissements et dépenses ;
- Simulateurs fiscaux intégrés.
Julie possède un studio à Nantes. Elle ne souhaite pas déléguer, mais manque de temps pour suivre les échéances. Grâce à son logiciel, elle gère les quittances, les révisions de loyer et les documents locatifs sans y consacrer plus d’une heure par mois.
Le logiciel de gestion locative est une option pertinente pour les bailleurs autonomes, qui souhaitent gagner du temps et éviter les oublis. Particulièrement adaptée à ceux qui possèdent un ou plusieurs biens et recherchent un bon équilibre entre maîtrise et efficacité.
Quel frais prévoir pour sa gestion locative ?
Poste de dépense | Logiciel (BailFacile) | Agence immobilière | Gestionnaire immobilier |
---|---|---|---|
Visites | À organiser soi-même | Facturé à part | Inclus |
État des lieux | Inclus ou à faire soi-même | Facturé à part | Inclus |
Gestion quotidienne | Dès 9,99 €/mois | 5 à 10% du loyer | 5 à 10% du loyer |
Quittances / relances | Inclus | Inclus | Inclus |
Déclarations fiscales | Outils intégrés | En option | Souvent inclus |
Assurance loyers impayés | En option | En option | En option |
Pour un bien loué à 700 euros mensuels, le coût de la gestion locative varie fortement selon la solution choisie :
- Avec un logiciel, la dépense annuelle s’élève à environ 120 €. Un investissement minime pour un bailleur souhaitant rester autonome tout en gagnant du temps.
- En passant par une agence immobilière ou un gestionnaire immobilier, la commission représente généralement entre 500 et 850 € par an, selon les prestations incluses.
5 questions à se poser pour choisir la bonne solution
Choisir entre gestion autonome, accompagnement logiciel ou délégation à un professionnel dépend de nombreux facteurs. Il n’existe pas de solution universelle : tout repose sur le profil du bailleur, ses priorités et ses contraintes.
Avant de trancher, il est utile de se poser les bonnes questions :
- Combien de temps suis-je prêt à y consacrer chaque mois ?
- Suis-je à l’aise avec les démarches administratives et fiscales ?
- Ai-je un ou plusieurs logements à gérer ?
- Quel niveau de contrôle je souhaite conserver ?
- Quel est mon budget annuel pour externaliser cette gestion ?
Répondre à ces questions permet d’identifier clairement le mode de gestion locative le plus adapté à sa situation, sans surcoût inutile ni perte de temps.
FAQ
En quoi consiste la gestion locative ?
Elle regroupe toutes les étapes de la location : fixer le loyer, sélectionner un locataire, signer le contrat, percevoir les loyers, régulariser les charges, traiter les sinistres, gérer les congés, etc.
Comment arrêter un contrat de gestion locative ?
Il suffit généralement d'envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Vérifiez la durée du préavis et l’éventuelle présence d’une clause de pénalité dans le contrat.
Quel pourcentage du loyer prévoir pour la gestion locative d'un bien ?
En moyenne, une agence ou un gestionnaire immobilier facture entre 5 et 10 % des loyers. À ce tarif peuvent s’ajouter des frais fixes (état des lieux, recherche de locataire…).
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Sources
- ANIL - Étude - Bailleurs et locataires dans le parc privé
- Ministère de la Justice - Infostat Justice n°167 - Les contentieux liés au logement
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- 1- Gérer sa location seul
- 2- Signer un mandat de gestion locative
- 3- Utiliser un logiciel de gestion locative en ligne
- Quel frais prévoir pour sa gestion locative ?
- 5 questions à se poser pour choisir la bonne solution
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