Le bail de colocation doit être établi en autant d’exemplaires qu’il y a de parties
Pour un bail solidaire, tous les colocataires obtiennent un exemplaire original du contrat signé par chacun d’entre eux ainsi que le bailleur.
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Sérénité
Un bail de location conforme et à jour vis-à-vis des lois ELAN/ALUR 2023.
Flexibilité
Un bail de colocation, meublée ou non, adapté à tous les profils de bailleurs et locataires.
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Sérénité
Un bail de location conforme et à jour vis-à-vis des lois ELAN/ALUR 2023.
Flexibilité
Un bail de colocation, meublée ou non, adapté à tous les profils de bailleurs et locataires.
Le contrat de colocation permet au propriétaire de louer un logement vide ou meublé à plusieurs colocataires, qui sont tous titulaires du bail. Chacun d’entre eux est donc soumis aux droits et aux obligations prévues dans les termes du contrat.
Côté locataire, la colocation permet de réduire le montant du loyer dont il est redevable à titre personnel. Cette solution est notamment prisée des étudiants et des jeunes actifs, qu’ils soient en couple ou non, pour trouver une solution d’hébergement à moindre coût, en particulier dans les villes où la demande de logement est forte.
Côté propriétaire, il s’agit d’une garantie supplémentaire de percevoir les loyers, car il peut solliciter les autres colocataires en cas de défaillance de l’un d’entre eux.
Selon le type de logement, le contrat de colocation relève du régime du bail vide ou du bail meublé. Son fonctionnement est toutefois adapté à la présence de plusieurs colocataires sur plusieurs points.
Le contrat de colocation est un bail de location d’un logement signé par au moins deux personnes, qu’on appelle alors colocataires. Il permet à chaque signataire d’être titulaire du bail, et donc de disposer d’un droit sur le logement.
C’est notamment le cas d’un couple en union libre : contrairement au mariage et au Pacs, les deux partenaires doivent signer conjointement un bail de colocation pour être protégés de la même manière.
En principe, tous les types de contrats peuvent être conclus en colocation avec plusieurs occupants. Il peut s’agir :
Le régime propre au type de bail concerné s’applique alors au contrat de colocation. Toutefois, les règles peuvent différer sur certains points selon que le propriétaire conclut un bail solidaire commun à l’ensemble des colocataires, ou plusieurs baux individuels avec chacun d’entre eux.
Le propriétaire dispose de 2 options pour louer son bien en colocation :
Généralement, le choix du type de contrat de colocation s’impose logiquement selon les situations. Ainsi, un couple de colocataires aura tendance à signer un bail commun. À l’inverse, il convient plutôt d’établir plusieurs contrats individuels lorsque les colocataires ne se connaissent pas.
Il est obligatoire d'établir un contrat de location, un propriétaire proposant une colocation sans bail s'expose à de nombreux risques.
Lorsque les colocataires se connaissent et décident d’habiter ensemble le logement (couple, amis…), il est d’usage d’établir un bail solidaire unique. Une fois le contrat signé, ses termes s’appliquent dans les mêmes conditions à chacun d’entre eux.
La signature d’un contrat de colocation solidaire emporte plusieurs conséquences :
Tout changement dans le cadre du bail, tel que le départ ou l'arrivée d'un locataire peut faire l'objet d'un avenant au contrat de colocation.
Les parties peuvent également convenir de signer plusieurs contrats individuels avec chacun des colocataires.
C’est notamment le cas lorsque le propriétaire souhaite louer un logement doté de plusieurs chambres dans une grande agglomération étudiante (Paris, Lyon…). Il est en effet plus difficile pour lui de trouver un locataire capable d’assumer seul le paiement du loyer, souvent élevé malgré les dispositifs d’encadrement des loyers existants.
Le bailleur peut alors proposer son bien en colocation à des locataires qui ne se connaissent pas nécessairement au préalable. Il signe avec chacun d’entre eux un contrat individuel qui garantit leur autonomie, et qui définit la partie du bien dont chaque colocataire a l’usage exclusif.
L’établissement d’un contrat de colocation individuel avec chaque colocataire doit toutefois respecter certaines conditions :
Le logement loué en colocation reste soumis à la réglementation applicable au contrat de location de droit commun et doit ainsi comporter plusieurs équipements :
Le propriétaire âgé de plus de 60 ans peut proposer son logement personnel à la location en signant un contrat de cohabitation intergénérationnelle solidaire avec un jeune locataire.
Il n’est toutefois possible d’établir ce type de contrat qu’en remplissant plusieurs conditions cumulatives :
Le bail de cohabitation intergénérationnelle solidaire peut également prévoir que le colocataire rende au quotidien des services au propriétaire.
La loi parle ainsi d’une “présence bienveillante dans le respect de la vie privée”. La colocation intergénérationnelle a en effet pour double objectif de lutter contre l’isolement des seniors et de faciliter l’accès au logement des jeunes.
Depuis la loi Alur du 24 mars 2014, le contrat de colocation, qu’il s’agisse d’un bail solidaire unique ou de plusieurs contrats individuels, doit être établi par écrit et respecter les termes d’un contrat-type.
Il incombe par la suite aux parties d’adapter ce modèle en fonction de leur situation. En effet, la loi prévoit uniquement un contrat-type de location ou de colocation pour un logement vide ou meublé classique. Pour une colocation étudiante ou mobilité, il faut donc modifier ou ajouter certaines clauses.
BailFacile vous propose de rédiger votre contrat de colocation en ligne. Il vous suffit de remplir notre formulaire intelligent et de télécharger le document au format PDF à la fin de la démarche.
Ça ne prend que 3 minutes, et en plus, c’est gratuit !
Le contrat de colocation doit impérativement contenir plusieurs clauses obligatoires :
Le bail de colocation doit comporter le nom, le prénom et l’adresse du propriétaire. S’il délègue la signature du contrat à un mandataire, ses coordonnées doivent également en faire mention.
La loi Alur de 2014 rend également obligatoire l’inscription du nom et du prénom du locataire :
Le contrat de colocation indique la date à laquelle le contrat prend effet et où les colocataires entrent dans les lieux. Elle peut être différente de la date de signature du bail.
Il doit également faire mention de sa durée :
Le contrat de colocation doit indiquer le type de bien loué (studio, T1, T1bis, T2…) et en détailler les pièces. Il doit également spécifier s’il s’agit d’un logement à usage exclusif d’habitation ou à usage mixte.
Le bail de colocation doit respecter une surface habitable minimum de 14 m² pour deux colocataires, auxquels s’ajoutent 9 m² pour chaque colocataire supplémentaire.
De plus, les parties privatives ne peuvent être inférieures à 9 m² pour deux colocataires.
Le mesurage de la surface habitable est une des premières démarches à réaliser au moment de la mise en location du bien. En effet, il est impératif de la faire figurer dans l’annonce immobilière, sous peine d’amende.
Le contrat doit indiquer :
Le contrat de location doit comporter plusieurs informations dites “financières” :
Informations requises | Explications |
---|---|
Loyer |
|
Charges locatives | Modalités de calcul des charges :
|
Loyer de référence | Montant du loyer de référence si le logement se situe dans une zone tendue ou soumise à un dispositif d’encadrement des loyers |
Dernier loyer acquitté par l’ancien locataire | En l’absence de cette clause et en cas de silence du bailleur à la demande du locataire de l’insérer au bail, il peut obtenir la diminution du loyer auprès du juge |
Travaux réalisés dans le logement | Nature et montant des travaux effectués depuis le départ de l’ancien locataire ou depuis le dernier renouvellement du bail |
Montant des dépenses théoriques par référence au DPE | Indication de la consommation énergétique du logement par kWh/an/m2 et dépenses associées |
Rémunération des intermédiaires en cas de recours à un agent immobilier pour louer le bien |
|
Le contrat de colocation doit comporter en annexe un certain nombre de documents obligatoires :
Pour tous les contrats |
|
Pour le bail meublé |
|
Pour le bail étudiant |
|
Pour le bail mobilité |
|
Le bail de colocation est encadré par plusieurs règles qui permettent d’adapter le contrat signé à la présence de plusieurs colocataires.
Il se caractérise notamment par la possibilité pour les colocataires d’organiser leurs relations au moyen d’une charte de colocation, ou règlement intérieur de colocation.
L’établissement de ce document se révèle souvent très intéressant, en particulier dans le cadre d’un bail solidaire unique, car il permet de répartir les dépenses et le paiement du loyer entre chacun d’entre eux.
La loi ne comporte aucune disposition spécifique relative à la charte de colocation : à ce titre, il ne s’agit pas d’une obligation légale et son établissement est totalement libre. Il peut donc être de l’initiative du propriétaire, ou bien des colocataires eux-mêmes.
Le règlement intérieur de colocation peut comporter plusieurs types d’informations, incluant :
Les modalités de paiement du loyer dépendent du type de contrat de colocation signé :
Les charges locatives peuvent être calculées :
Le propriétaire peut demander plusieurs types de garanties aux colocataires pour se prémunir contre les impayés de loyer ou les dégradations du logement :
Lorsque les parties établissent un bail solidaire unique avec clause de solidarité, les colocataires répondent solidairement indivisiblement de l’exécution du contrat. Cela signifie que le propriétaire a le droit de se retourner contre n’importe quel colocataire en cas de défaillance de l’un d’entre eux.
La solidarité s’étend également aux cautions de chaque colocataire. Elle est prolongée jusqu’à 6 mois après le départ de l’un d’entre eux, sauf si un remplacement lui est trouvé avant la fin de ce terme.
Il est obligatoire d’assurer le logement. En principe, les colocataires sont libres du choix de l’assurance habitation, qui peut être individuelle ou collective : le propriétaire ne peut en effet pas les contraindre à souscrire une assurance bien spécifique.
Au moment de la signature du contrat, les parties peuvent toutefois convenir que le propriétaire souscrive une assurance pour compte. C’est donc le bailleur qui se charge d’assurer le logement.
Le coût de la prime d’assurance est remboursé à chaque loyer. Le propriétaire peut décider de majorer sa récupération de 10 %.
Chaque colocataire peut quitter le logement à tout moment avant la fin du contrat, à condition de respecter un délai de préavis :
La résiliation du bail côté locataire peut également être de l’initiative de l’ensemble des colocataires. Ils doivent alors veiller à envoyer leur lettre de congé au propriétaire en même temps pour que le contrat s’arrête simultanément pour tous. A ce titre, ils peuvent rédiger et signer une lettre de résiliation unique.
La résiliation côté propriétaire, ne peut avoir lieu qu'à l’arrivée du terme du contrat en respectant un préavis de 6 mois en location vide, ou 3 mois en location meublée. Il ne peut avancer que certains motifs précis :
Dans le cadre d’un bail solidaire unique, chaque colocataire est éligible aux aides personnalisées pour le logement (APL) pour la part de loyer dont il est redevable. Il doit remplir sa demande individuellement : son loyer sera partiellement pris en charge par la CAF ou la MSA selon sa situation en fonction de ses ressources.
Pour percevoir les APL en bail de colocation, les locataires doivent remplir certains critères :
Le mode d’imposition des revenus locatifs est différent selon que le logement est loué vide ou meublé :
Une colocation est la location d'un même logement par plusieurs locataires (colocataires) devenant leur résidence principale. Elle peut prendre la forme d'un bail unique signé par les tous colocataires, on parle alors de bail solidaire. Ou d'autant de contrats de location qu'il y a de colocataires, on parle alors d'un bail individuel.
Il existe trois manières différentes de rédiger un bail de colocation. L'une consiste à signer un unique bail au nom de tous les colocataires, une autre à signer autant de baux qu'il y a de colocataires, et la dernière à signer un contrat de location avec un locataire principal et plusieurs contrats de sous-location.
Dans un bail de colocation unique, la clause de solidarité lie les colocataires ensemble. Chaque locataire titulaire du bail doit payer le loyer et les charges. Autrement dit, les colocataires sont solidaires entre eux, ils sont responsables des défauts de paiement des autres. Cela apporte plus de sécurité au bailleur.
La location désigne de manière générale l’occupation d’un logement en contrepartie du versement d’un loyer par une personne appelée locataire.
On parle de colocation lorsque le bail est signé par au moins deux personnes.
En principe, la colocation est plutôt avantageuse pour le propriétaire qui dispose de multiples recours pour obtenir le paiement du loyer en cas de défaillance de l’un des colocataires.
L’occupation du logement par plusieurs personnes augmente toutefois le risque de dégradation du bien. Il est donc particulièrement important de bien choisir les colocataires pour récupérer le logement en bon état.
Pour établir un contrat de colocation, le propriétaire peut trouver facilement en ligne un modèle de bail à télécharger gratuitement. Il peut également utiliser le contrat-type qui figure en annexe de la loi Macron de 2015.
Sachez que vous pouvez personnaliser votre contrat de colocation gratuitement avec BailFacile. Il vous suffit de remplir notre formulaire en ligne, puis de télécharger le document au format PDF.
Il est tout à fait possible de bénéficier de la garantie Visale en colocation. Chaque colocataire doit alors veiller à faire sa demande de visa en ligne sur le site d’Action Logement.
SOMMAIRE
Le contrat de colocation permet au propriétaire de louer un logement vide ou meublé à plusieurs colocataires, qui sont tous titulaires du bail. Chacun d’entre eux est donc soumis aux droits et aux obligations prévues dans les termes du contrat.
Côté locataire, la colocation permet de réduire le montant du loyer dont il est redevable à titre personnel. Cette solution est notamment prisée des étudiants et des jeunes actifs, qu’ils soient en couple ou non, pour trouver une solution d’hébergement à moindre coût, en particulier dans les villes où la demande de logement est forte.
Côté propriétaire, il s’agit d ’une garantie supplémentaire de percevoir les loyers, car il peut solliciter les autres colocataires en cas de défaillance de l’un d’entre eux.
Selon le type de logement, le contrat de colocation relève du régime du bail vide ou du bail meublé. Son fonctionnement est toutefois adapté à la présence de plusieurs colocataires sur plusieurs points.
Le contrat de colocation est un bail de location d’un logement signé par au moins deux personnes, qu’on appelle alors colocataires. Il permet à chaque signataire d’être titulaire du bail, et donc de disposer d’un droit sur le logement.
C’est notamment le cas d’un couple en union libre : contrairement au mariage et au Pacs, les deux partenaires doivent signer conjointement un bail de colocation pour être protégés de la même manière.
En principe, tous les types de contrats peuvent être conclus en colocation avec plusieurs occupants. Il peut s’agir :
Le régime propre au type de bail concerné s’applique alors au contrat de colocation. Toutefois, les règles peuvent différer sur certains points selon que le propriétaire conclut un bail solidaire commun à l’ensemble des colocataires, ou plusieurs baux individuels avec chacun d’entre eux.
Le propriétaire dispose de 2 options pour louer son bien en colocation :
Généralement, le choix du type de contrat de colocation s’impose logiquement selon les situations. Ainsi, un couple de colocataires aura tendance à signer un bail commun. À l’inverse, il convient plutôt d’établir plusieurs contrats individuels lorsque les colocataires ne se connaissent pas.
Il est obligatoire d'établir un contrat de location, un propriétaire proposant une colocation sans bail s'expose à de nombreux risques.
Lorsque les colocataires se connaissent et décident d’habiter ensemble le logement (couple, amis…), il est d’usage d’établir un bail solidaire unique. Une fois le contrat signé, ses termes s’appliquent dans les mêmes conditions à chacun d’entre eux.
La signature d’un contrat de colocation solidaire emporte plusieurs conséquences :
Tout changement dans le cadre du bail, tel que le départ ou l'arrivée d'un locataire peut faire l'objet d'un avenant au contrat de colocation.
Les parties peuvent également convenir de signer plusieurs contrats individuels avec chacun des colocataires.
C’est notamment le cas lorsque le propriétaire souhaite louer un logement doté de plusieurs chambres dans une grande agglomération étudiante (Paris, Lyon…). Il est en effet plus difficile pour lui de trouver un locataire capable d’assumer seul le paiement du loyer, souvent élevé malgré les dispositifs d’encadrement des loyers existants.
Le bailleur peut alors proposer son bien en colocation à des locataires qui ne se connaissent pas nécessairement au préalable. Il signe avec chacun d’entre eux un contrat individuel qui garantit leur autonomie, et qui définit la partie du bien dont chaque colocataire a l’usage exclusif.
L’établissement d’un contrat de colocation individuel avec chaque colocataire doit toutefois respecter certaines conditions :
Le logement loué en colocation reste soumis à la réglementation applicable au contrat de location de droit commun et doit ainsi comporter plusieurs équipements :
Le propriétaire âgé de plus de 60 ans peut proposer son logement personnel à la location en signant un contrat de cohabitation intergénérationnelle solidaire avec un jeune locataire.
Il n’est toutefois possible d’établir ce type de contrat qu’en remplissant plusieurs conditions cumulatives :
Le bail de cohabitation intergénérationnelle solidaire peut également prévoir que le colocataire rende au quotidien des services au propriétaire.
La loi parle ainsi d’une “présence bienveillante dans le respect de la vie privée”. La colocation intergénérationnelle a en effet pour double objectif de lutter contre l’isolement des seniors et de faciliter l’accès au logement des jeunes.
Depuis la loi Alur du 24 mars 2014, le contrat de colocation, qu’il s’agisse d’un bail solidaire unique ou de plusieurs contrats individuels, doit être établi par écrit et respecter les termes d’un contrat-type.
Il incombe par la suite aux parties d’adapter ce modèle en fonction de leur situation. En effet, la loi prévoit uniquement un contrat-type de location ou de colocation pour un logement vide ou meublé classique. Pour une colocation étudiante ou mobilité, il faut donc modifier ou ajouter certaines clauses.
BailFacile vous propose de rédiger votre contrat de colocation en ligne. Il vous suffit de remplir notre formulaire intelligent et de télécharger le document au format PDF à la fin de la démarche.
Ça ne prend que 3 minutes, et en plus, c’est gratuit !
Le contrat de colocation doit impérativement contenir plusieurs clauses obligatoires :
Le bail de colocation doit comporter le nom, le prénom et l’adresse du propriétaire. S’il délègue la signature du contrat à un mandataire, ses coordonnées doivent également en faire mention.
La loi Alur de 2014 rend également obligatoire l’inscription du nom et du prénom du locataire :
Le contrat de colocation indique la date à laquelle le contrat prend effet et où les colocataires entrent dans les lieux. Elle peut être différente de la date de signature du bail.
Il doit également faire mention de sa durée :
Le contrat de colocation doit indiquer le type de bien loué (studio, T1, T1bis, T2…) et en détailler les pièces. Il doit également spécifier s’il s’agit d’un logement à usage exclusif d’habitation ou à usage mixte.
Le bail de colocation doit respecter une surface habitable minimum de 14 m² pour deux colocataires, auxquels s’ajoutent 9 m² pour chaque colocataire supplémentaire.
De plus, les parties privatives ne peuvent être inférieures à 9 m² pour deux colocataires.
Le mesurage de la surface habitable est une des premières démarches à réaliser au moment de la mise en location du bien. En effet, il est impératif de la faire figurer dans l’annonce immobilière, sous peine d’amende.
Le contrat doit indiquer :
Le contrat de location doit comporter plusieurs informations dites “financières” :
Informations requises | Explications |
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Loyer |
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Charges locatives | Modalités de calcul des charges :
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Loyer de référence | Montant du loyer de référence si le logement se situe dans une zone tendue ou soumise à un dispositif d’encadrement des loyers |
Dernier loyer acquitté par l’ancien locataire | En l’absence de cette clause et en cas de silence du bailleur à la demande du locataire de l’insérer au bail, il peut obtenir la diminution du loyer auprès du juge |
Travaux réalisés dans le logement | Nature et montant des travaux effectués depuis le départ de l’ancien locataire ou depuis le dernier renouvellement du bail |
Montant des dépenses théoriques par référence au DPE | Indication de la consommation énergétique du logement par kWh/an/m2 et dépenses associées |
Rémunération des intermédiaires en cas de recours à un agent immobilier pour louer le bien |
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Le contrat de colocation doit comporter en annexe un certain nombre de documents obligatoires :
Pour tous les contrats |
|
Pour le bail meublé |
|
Pour le bail étudiant |
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Pour le bail mobilité |
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Le bail de colocation est encadré par plusieurs règles qui permettent d’adapter le contrat signé à la présence de plusieurs colocataires.
Il se caractérise notamment par la possibilité pour les colocataires d’organiser leurs relations au moyen d’une charte de colocation, ou règlement intérieur de colocation.
L’établissement de ce document se révèle souvent très intéressant, en particulier dans le cadre d’un bail solidaire unique, car il permet de répartir les dépenses et le paiement du loyer entre chacun d’entre eux.
La loi ne comporte aucune disposition spécifique relative à la charte de colocation : à ce titre, il ne s’agit pas d’une obligation légale et son établissement est totalement libre. Il peut donc être de l’initiative du propriétaire, ou bien des colocataires eux-mêmes.
Le règlement intérieur de colocation peut comporter plusieurs types d’informations, incluant :
Les modalités de paiement du loyer dépendent du type de contrat de colocation signé :
Les charges locatives peuvent être calculées :
Le propriétaire peut demander plusieurs types de garanties aux colocataires pour se prémunir contre les impayés de loyer ou les dégradations du logement :
Lorsque les parties établissent un bail solidaire unique avec clause de solidarité, les colocataires répondent solidairement indivisiblement de l’exécution du contrat. Cela signifie que le propriétaire a le droit de se retourner contre n’importe quel colocataire en cas de défaillance de l’un d’entre eux.
La solidarité s’étend également aux cautions de chaque colocataire. Elle est prolongée jusqu’à 6 mois après le départ de l’un d’entre eux, sauf si un remplacement lui est trouvé avant la fin de ce terme.
Il est obligatoire d’assurer le logement. En principe, les colocataires sont libres du choix de l’assurance habitation, qui peut être individuelle ou collective : le propriétaire ne peut en effet pas les contraindre à souscrire une assurance bien spécifique.
Au moment de la signature du contrat, les parties peuvent toutefois convenir que le propriétaire souscrive une assurance pour compte. C’est donc le bailleur qui se charge d’assurer le logement.
Le coût de la prime d’assurance est remboursé à chaque loyer. Le propriétaire peut décider de majorer sa récupération de 10 %.
Chaque colocataire peut quitter le logement à tout moment avant la fin du contrat, à condition de respecter un délai de préavis :
La résiliation du bail côté locataire peut également être de l’initiative de l’ensemble des colocataires. Ils doivent alors veiller à envoyer leur lettre de congé au propriétaire en même temps pour que le contrat s’arrête simultanément pour tous. A ce titre, ils peuvent rédiger et signer une lettre de résiliation unique.
La résiliation côté propriétaire, ne peut avoir lieu qu'à l’arrivée du terme du contrat en respectant un préavis de 6 mois en location vide, ou 3 mois en location meublée. Il ne peut avancer que certains motifs précis :
Dans le cadre d’un bail solidaire unique, chaque colocataire est éligible aux aides personnalisées pour le logement (APL) pour la part de loyer dont il est redevable. Il doit remplir sa demande individuellement : son loyer sera partiellement pris en charge par la CAF ou la MSA selon sa situation en fonction de ses ressources.
Pour percevoir les APL en bail de colocation, les locataires doivent remplir certains critères :
Le mode d’imposition des revenus locatifs est différent selon que le logement est loué vide ou meublé :
Une colocation est la location d'un même logement par plusieurs locataires (colocataires) devenant leur résidence principale. Elle peut prendre la forme d'un bail unique signé par les tous colocataires, on parle alors de bail solidaire. Ou d'autant de contrats de location qu'il y a de colocataires, on parle alors d'un bail individuel.
Il existe trois manières différentes de rédiger un bail de colocation. L'une consiste à signer un unique bail au nom de tous les colocataires, une autre à signer autant de baux qu'il y a de colocataires, et la dernière à signer un contrat de location avec un locataire principal et plusieurs contrats de sous-location.
Dans un bail de colocation unique, la clause de solidarité lie les colocataires ensemble. Chaque locataire titulaire du bail doit payer le loyer et les charges. Autrement dit, les colocataires sont solidaires entre eux, ils sont responsables des défauts de paiement des autres. Cela apporte plus de sécurité au bailleur.
La location désigne de manière générale l’occupation d’un logement en contrepartie du versement d’un loyer par une personne appelée locataire.
On parle de colocation lorsque le bail est signé par au moins deux personnes.
En principe, la colocation est plutôt avantageuse pour le propriétaire qui dispose de multiples recours pour obtenir le paiement du loyer en cas de défaillance de l’un des colocataires.
L’occupation du logement par plusieurs personnes augmente toutefois le risque de dégradation du bien. Il est donc particulièrement important de bien choisir les colocataires pour récupérer le logement en bon état.
Pour établir un contrat de colocation, le propriétaire peut trouver facilement en ligne un modèle de bail à télécharger gratuitement. Il peut également utiliser le contrat-type qui figure en annexe de la loi Macron de 2015.
Sachez que vous pouvez personnaliser votre contrat de colocation gratuitement avec BailFacile. Il vous suffit de remplir notre formulaire en ligne, puis de télécharger le document au format PDF.
Il est tout à fait possible de bénéficier de la garantie Visale en colocation. Chaque colocataire doit alors veiller à faire sa demande de visa en ligne sur le site d’Action Logement.
Pour aller plus loin
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