Depuis la loi n°2024-322 du 9 avril 2024, "le fait, pour un bailleur ou tout intermédiaire, de refuser l'établissement d'un contrat conforme à l'article 3 et la délivrance d'un reçu ou d'une quittance mentionnés à l'article 21 ou de dissimuler ces obligations est puni d'un an d'emprisonnement et de 20 000 euros d'amende ». Cet alinéa, ajouté à l'article 3 de la loi du 6 juillet 1989, vient définitivement entériner l'interdiction pour les bailleurs d'avoir recours à un bail verbal.

Attention cependant, les baux verbaux contractés avant cette date sont toujours en vigueur. Seul le refus du bailleur de régulariser la situation ou de recourir à un bail écrit est répréhensible.

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