Sommaire
- Une fiscalité locative totalement repensée
- Une nouvelle carotte fiscale pour les bailleurs
- Objectif : relancer l’investissement privé dans le locatif
Une fiscalité locative totalement repensée
La fiscalité des loyers est aujourd’hui un casse-tête pour les bailleurs. Location vide ou meublée ? Micro-foncier, micro-BIC, réel, LMNP ? Chaque choix entraîne un régime fiscal différent, avec ses propres règles et pièges.
Pour y mettre fin, deux parlementaires – le sénateur Marc-Philippe Daubresse et le député Mickaël Cosson – proposeront le 30 juin une réforme de grande ampleur :
l’instauration d’un taux unique d’imposition à 30 % sur tous les revenus locatifs, quel que soit le type de bien ou le mode de location.
Le but : simplifier radicalement le système pour redonner de la lisibilité et de l’attractivité à l’investissement locatif privé.
Une nouvelle carotte fiscale pour les bailleurs
La réforme ne se limite pas à la simplification. Le rapport prévoit aussi des incitations fiscales pour soutenir la rénovation du parc locatif :
- Déduction de 2 % de la valeur du bien chaque année ;
- Déduction supplémentaire de 5 % du montant des travaux lourds engagés.
Concrètement, un bailleur qui rénove un logement ancien pourrait diminuer fortement son revenu net imposable, tout en améliorant la valeur de son bien et sa conformité énergétique.
Objectif : relancer l’investissement privé dans le locatif
Avec la fin du Pinel, l’inflation et le durcissement des normes de location, les mises en location sont en chute libre depuis 2023. Résultat : tension sur l’offre, loyers en hausse, zones tendues saturées.
En instaurant une fiscalité plus lisible, plus stable, et plus incitative, les auteurs du rapport espèrent restaurer la confiance des investisseurs et faciliter les décisions à long terme.
Reste à savoir si le gouvernement suivra ces recommandations. La présentation officielle est prévue le 30 juin 2025.