Sommaire
- Erreur n°1 : louer sans avoir vérifié la conformité énergétique et réglementaire du logement
- Erreur n°2 : fixer le loyer et rédiger le bail sans intégrer les règles locales
- Erreur n°3 : négliger les démarches qui produisent leurs effets dans le temps
- Comment corriger une erreur quand le logement est déjà loué ?
L’essentiel à retenir
- Certaines obligations s’appliquent dès la première mise en location
- Les erreurs initiales peuvent produire des effets durables
- La plupart des oublis peuvent être corrigés s’ils sont identifiés à temps
Erreur n°1 : louer sans avoir vérifié la conformité énergétique et réglementaire du logement
Avant toute mise en location, un point doit être sécurisé en priorité : la conformité du logement aux règles en vigueur.
Depuis 2025, les logements classés G au DPE sont interdits à la location. Le diagnostic de performance énergétique n’est donc plus un simple indicateur, mais une condition préalable à la mise en location.
Le bailleur doit vérifier :
- la classe énergétique du logement
- la validité du DPE opposable
- l’absence de restriction liée à la performance énergétique
À cela s’ajoute le dossier de diagnostics techniques, qui doit être complet et annexé au bail :
- DPE
- diagnostic amiante (logements anciens)
- diagnostic plomb (avant 1949)
- état des risques (ERP)
Un diagnostic manquant ou périmé fragilise juridiquement la location et peut être invoqué en cas de litige.
Erreur n°2 : fixer le loyer et rédiger le bail sans intégrer les règles locales
La fixation du loyer ne relève plus d’une liberté totale dans de nombreuses communes. Certaines zones sont soumises à l’encadrement, avec des plafonds précis.
Avant de déterminer un loyer, il est indispensable de vérifier :
- si la commune est concernée par l’encadrement des loyers
- le loyer de référence et le loyer majoré applicable
- les conditions strictes du complément de loyer
Une erreur de fixation peut entraîner une contestation ou une restitution partielle des loyers perçus.
Le bail de location est lui aussi fortement normé. Certaines mentions sont obligatoires, d’autres interdites. Une clause non conforme peut être réputée non écrite, ce qui affaiblit la position du bailleur en cas de désaccord avec le locataire.
Même l’annonce de location est encadrée. Elle doit notamment mentionner :
- la classe énergétique
- la surface habitable
- le montant du loyer et des charges
Ces éléments, souvent considérés comme secondaires, sont pourtant fréquemment à l’origine de litiges.
Erreur n°3 : négliger les démarches qui produisent leurs effets dans le temps
Les erreurs les plus coûteuses sont rarement immédiates. Elles apparaissent souvent plusieurs mois après la mise en location.
Parmi les oublis fréquents :
- un état des lieux imprécis
- un dépôt de garantie mal encadré
- une mauvaise anticipation des règles de révision du loyer
Ces manquements compliquent la gestion de la location et réduisent les marges de manœuvre du bailleur en cas de conflit ou de contrôle.
Ils peuvent entraîner, à terme, une impossibilité de réviser le loyer, des restitutions financières ou des contentieux longs et coûteux.
Comment corriger une erreur quand le logement est déjà loué ?
Découvrir ces obligations après la mise en location est fréquent, en particulier chez les bailleurs débutants. Dans la majorité des cas, la situation peut encore être régularisée.
Les actions utiles consistent à :
- vérifier la conformité des diagnostics et les actualiser si nécessaire
- contrôler le montant du loyer au regard des règles locales
- identifier les clauses du bail à sécuriser lors d’un renouvellement ou d’un avenant
- structurer le suivi des obligations et des échéances
Une démarche corrective engagée tôt permet souvent d’éviter que des erreurs initiales ne se transforment en difficultés durables.
Un outil de gestion locative facilite cette mise en conformité progressive en centralisant documents, obligations et échéances. BailFacile accompagne les bailleurs débutants dans cette organisation, pour sécuriser leur première location sans repartir de zéro.
SOMMAIRE
- Erreur n°1 : louer sans avoir vérifié la conformité énergétique et réglementaire du logement
- Erreur n°2 : fixer le loyer et rédiger le bail sans intégrer les règles locales
- Erreur n°3 : négliger les démarches qui produisent leurs effets dans le temps
- Comment corriger une erreur quand le logement est déjà loué ?


