Sommaire
- Les dossiers locatifs dans le viseur des cybercriminels
- Des risques financiers et juridiques bien réels pour le bailleur
- Des réflexes simples pour mieux sécuriser ses documents
L’essentiel à retenir
- Les fraudes liées aux dossiers locatifs explosent en 2025
- Les documents des bailleurs sont devenus des cibles privilégiées
- Des gestes simples permettent de limiter fortement les risques
Les dossiers locatifs dans le viseur des cybercriminels
Selon les alertes publiées en 2025 par l’ANSSI et la DGCCRF, les tentatives de piratage liées aux dossiers locatifs ont augmenté de 230 % en un an. Les cybercriminels ciblent désormais directement les propriétaires, conscients de la valeur des données échangées dans le cadre d’une location.
Quittances de loyer, baux, états des lieux, relevés d’identité bancaire ou avis d’échéance circulent souvent par email ou sont stockés sur des outils peu sécurisés. Ces documents permettent des fraudes très concrètes, comme le détournement de paiements via de faux RIB ou l’usurpation d’identité du bailleur auprès du locataire.
Les boîtes mail personnelles, fréquemment utilisées pour la gestion locative, constituent une porte d’entrée privilégiée. Un piratage suffit parfois à accéder à l’ensemble des documents et échanges liés au logement.
Des risques financiers et juridiques bien réels pour le bailleur
Les conséquences d’un piratage dépassent largement le cadre numérique. En cas de fraude au RIB, le loyer peut être versé sur un compte frauduleux pendant plusieurs mois avant que l’erreur ne soit détectée. La récupération des sommes devient alors incertaine, avec un impact direct sur la trésorerie du bailleur.
Le vol ou la falsification de documents expose également à des risques juridiques. Des quittances modifiées ou un bail de location détourné peuvent être utilisés dans des démarches administratives ou bancaires frauduleuses. La responsabilité du propriétaire peut être recherchée s’il n’a pas suffisamment sécurisé les données personnelles du locataire.
Ces risques s’ajoutent aux contraintes habituelles de la gestion locative. La protection des échanges devient ainsi un prolongement naturel des obligations du bailleur, au même titre que le suivi du loyer ou la conservation des documents contractuels.
Des réflexes simples pour mieux sécuriser ses documents
Face à cette évolution, il devient utile d’adopter des pratiques numériques de base. Plusieurs mesures permettent de réduire significativement l’exposition aux fraudes :
- éviter l’envoi de documents sensibles par email non sécurisé
- vérifier systématiquement toute demande de changement de RIB
- utiliser des mots de passe robustes et distincts
- centraliser les documents locatifs dans un espace sécurisé
La traçabilité des échanges joue également un rôle clé. Disposer d’un historique clair des documents transmis, des versions et des validations facilite la détection d’anomalies et limite les contestations.
Dans ce contexte, la protection des documents locatifs devient un enjeu à part entière de la relation bailleur-locataire. Les outils utilisés doivent offrir un niveau de sécurité cohérent avec les risques financiers et juridiques liés à la location.
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