Location courte durée : un incident peut faire perdre plusieurs mois de loyers

Les plateformes comme Airbnb ou Booking offrent visibilité et rapidité, mais le système présente de sérieuses lacunes :

• Réservations sous fausse identité
• Absence de contrôle du nombre d’occupants
• Notations et statuts “premium” sans réelle garantie

Dans le cas toulousain, un appartement prévu pour deux personnes s’est retrouvé occupé par cinq, avec d’importants dégâts à la clé.

Mobilier cassé, linge brûlé, odeurs persistantes, nuisances sonores : les dégâts matériels peuvent être lourds.
Et côté service client, les réponses tardent souvent. Les demandes d’indemnisation peuvent s’étirer sur plusieurs semaines, pendant lesquelles le logement reste inutilisable et ne génère aucun revenu.

Un sinistre en location courte durée entraîne :

• Une perte de loyers pendant la remise en état ;
• Des frais de réparation non toujours couverts ;
• Une dégradation de la réputation sur la plateforme ;
• Une charge mentale et administrative importante.

Même avec un bon taux de remplissage, un seul incident peut effacer plusieurs mois de bénéfices.

Pour réduire l’exposition aux incidents :

• Vérifier systématiquement l’identité des locataires
• Demander un dépôt de garantie et réaliser un état des lieux, même pour de courtes durées
• Formaliser un règlement intérieur et échanger par écrit
• Souscrire une assurance spécifique, indépendante de celle proposée par la plateforme
• Informer les voisins pour détecter rapidement tout problème

Ce type de location n’est pas un revenu passif : il nécessite une gestion active, des procédures strictes et une couverture assurantielle solide.
La vigilance et la préparation sont désormais les conditions pour conserver la rentabilité tout en évitant les mauvaises surprises.