Sommaire
- Pourquoi le futur statut fiscal du bailleur privé est-il contesté ?
- Quel rôle joue François Bayrou dans le projet ?
- Pourquoi le 8 septembre sera-t-il décisif pour les bailleurs ?
- Quelles conséquences concrètes pour les propriétaires-bailleurs ?
Pourquoi le futur statut fiscal du bailleur privé est-il contesté ?
Le futur statut fiscal du bailleur privé, annoncé pour 2026 avec une promesse choc – des loyers quasi non imposables grâce à un amortissement élargi – continue de susciter des interrogations. Le patronat, en particulier le Medef, reste circonspect et demande des garanties de simplicité et d’efficacité. Malgré une présentation officielle cet été, la contestation persiste, laissant planer le doute sur la faisabilité du projet.
Quel rôle joue François Bayrou dans le projet ?
Dans ce contexte, François Bayrou, Premier ministre et figure influente de la majorité, a pris position publiquement en faveur du futur statut. Selon lui, il s’agit d’un levier indispensable pour relancer l’investissement locatif, dynamiser l’offre de logements et redonner confiance aux propriétaires privés. Son soutien politique pourrait peser, mais il ne dissipe pas toutes les réticences.
Pourquoi le 8 septembre sera-t-il décisif pour les bailleurs ?
La véritable épreuve approche : le 8 septembre, lors de la déclaration de politique générale et du vote de confiance, le gouvernement devra trancher. Soit confirmer le statut malgré les critiques, soit le remodeler, voire l’enterrer. Les arbitrages budgétaires concrets interviendront ensuite dans le projet de loi de finances pour 2026, attendu fin septembre. Pour les bailleurs, l’incertitude demeure : difficile de bâtir une stratégie d’investissement alors que le dispositif pourrait disparaître avant même son entrée en vigueur.
Quelles conséquences concrètes pour les propriétaires-bailleurs ?
Si le statut survit, il pourrait offrir une opportunité fiscale inédite : neutraliser l’imposition des loyers grâce à l’amortissement et aux charges. Les principales mesures actuellement proposées :
- Amortissement : 5 % par an pour le neuf ; 4 % par an pour l’ancien avec travaux ≥ 15 %.
- Micro-foncier : abattement porté à 50 %, plafond doublé à 30 000 €.
- Déficit foncier : plafond relevé de 10 700 € à 40 000 € par an.
- Plus-value : exonération après 20 ans (au lieu de 22–30 ans actuellement).

SOMMAIRE
- Pourquoi le futur statut fiscal du bailleur privé est-il contesté ?
- Quel rôle joue François Bayrou dans le projet ?
- Pourquoi le 8 septembre sera-t-il décisif pour les bailleurs ?
- Quelles conséquences concrètes pour les propriétaires-bailleurs ?