Sommaire
- Une taxe foncière en hausse, mais pas toujours exacte
- Les points à vérifier en priorité sur l’avis d’imposition
- Exonérations et allègements souvent oubliés par les bailleurs
- Le calendrier, un enjeu décisif pour 2025
L’essentiel à retenir
- La taxe foncière a fortement augmenté sur la dernière décennie
- Des erreurs ou exonérations oubliées restent fréquentes
- Après le 31 décembre, toute contestation pour 2025 est close
Une taxe foncière en hausse, mais pas toujours exacte
Entre 2014 et 2024, la taxe foncière a augmenté de 37 % en moyenne, selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers. Cette progression s’explique par deux mécanismes cumulés : la revalorisation annuelle des bases cadastrales et les ajustements de taux votés localement par les collectivités.
Pour les bailleurs, cette hausse est souvent perçue comme une charge incompressible. Pourtant, l’avis de taxe foncière repose sur des données administratives qui ne sont pas toujours à jour. Une erreur de surface, une dépendance mal déclarée ou un élément de confort surévalué peuvent mécaniquement alourdir la note.
Dans un contexte de pression sur la rentabilité locative, vérifier son avis ne relève donc plus du détail administratif, mais d’un véritable enjeu financier.
Les points à vérifier en priorité sur l’avis d’imposition
Avant toute contestation, il est indispensable de relire attentivement l’avis de taxe foncière. Certains points méritent une vigilance particulière, car ils sont à l’origine de nombreuses erreurs.
Parmi les éléments à contrôler figurent notamment :
- la surface cadastrale du logement et de ses annexes,
- la prise en compte de dépendances (cave, garage, parking),
- les éléments de confort déclarés (chauffage, sanitaires, équipements),
- la cohérence entre l’état réel du bien et sa valeur locative cadastrale.
Un bien ayant perdu en qualité, ou dont certaines dépendances ne sont plus utilisables, peut rester fiscalement surévalué pendant des années si aucune démarche n’est engagée.
Ces anomalies ne sont pas rares et concernent aussi bien les logements anciens que des biens plus récents.
Exonérations et allègements souvent oubliés par les bailleurs
Au-delà des erreurs matérielles, de nombreux bailleurs passent à côté d’exonérations ou d’allègements temporaires. Certaines situations ouvrent pourtant droit à une réduction partielle ou totale de la taxe foncière.
Il peut s’agir, par exemple :
- d’une exonération temporaire liée à des travaux de rénovation énergétique,
- d’un dégrèvement en cas de vacance involontaire du logement,
- d’allègements spécifiques selon la nature du bien ou sa localisation.
Ces dispositifs sont strictement encadrés et soumis à des délais précis. En l’absence de démarche du propriétaire, l’administration fiscale n’applique pas automatiquement ces exonérations, même lorsqu’elles sont légitimes.
Le calendrier, un enjeu décisif pour 2025
Le point clé à retenir concerne le calendrier. Pour la taxe foncière 2025, la date limite de contestation est fixée au 31 décembre 2025. Passé ce délai, aucune réclamation ne pourra être prise en compte, même en cas d’erreur manifeste sur l’avis.
La contestation peut être engagée en ligne ou par courrier, à condition d’être argumentée et accompagnée de justificatifs. Une démarche effectuée dans les temps permet non seulement de corriger l’imposition en cours, mais aussi d’éviter une surévaluation durable les années suivantes.
Pour les bailleurs, il s’agit donc de se poser une question simple avant la fin de l’année : l’avis de taxe foncière reflète-t-il réellement la situation du bien ?
Quand chaque charge impacte la rentabilité, mieux vaut garder une vision claire de sa fiscalité. BailFacile aide les bailleurs à centraliser leurs documents, suivre leurs charges et piloter leur gestion locative avec plus de maîtrise et d’anticipation.

SOMMAIRE
- Une taxe foncière en hausse, mais pas toujours exacte
- Les points à vérifier en priorité sur l’avis d’imposition
- Exonérations et allègements souvent oubliés par les bailleurs
- Le calendrier, un enjeu décisif pour 2025


