Quelles sont les 3 raisons d'investir dans une place de parking ?

Investir dans une place de parking peut s'avérer intéressante pour trois bonnes raisons :

1. Le marché des places de stationnement a du potentiel

Tous les automobilistes qui habitent en ville le savent : trouver une place demande souvent une bonne dose de patience tellement il devient difficile de garer sa voiture. C’est d’autant plus vrai ces dernières années, où la réduction de l’espace allouée à la circulation et au stationnement dans de nombreuses municipalités n’arrange pas la situation. 

C’est dans ce contexte que l’investissement dans des places de stationnement prend tout son sens. Beaucoup de riverains recherchent une solution facile pour déposer leur voiture ou leur moto : c’est un gain de temps et d’argent !

On distingue 3 grands types de stationnements :

• Les places de parking bordées par des marques blanches (en extérieur ou en sous-sol) ;
• Les emplacements avec box, pour garer un véhicule et stocker quelques objets dans un espace fermé réduit ;
• Et les garages fermés, parfaits pour entreposer une voiture et/ou du matériel, du mobilier, etc., à l’abri des intempéries et du vandalisme.

À noter que certains parkings peuvent aussi être équipés d’une borne de recharge électrique.

2. L'investissement dans une place de parking est plus accessible

Autre argument, l’achat d’un parking est généralement plus accessible qu’un bien immobilier résidentiel : idéal pour les investisseurs débutants qui veulent commencer à construire leur patrimoine immobilier ou pour ceux qui souhaitent diversifier leur portefeuille d’investissement.

3. La gestion locative d'une place de parking est simple

La gestion locative d'une ou plusieurs place de parking peut être relativement simple par rapport à la gestion d'autres biens immobiliers tels que les appartements ou les maisons. En effet :

• Le contrat de location est simple : Le bail parking est généralement plus court et plus simple à rédiger par rapport à un bail résidentiel. Il peut être un document standard avec moins de clauses à négocier.
• Il n'y a pas de besoins d'entretien majeurs : Contrairement à un appartement ou une maison, une place de parking ne nécessite généralement pas de travaux d'entretien majeurs. Il n'y a pas de plomberie, d'électricité, ou de gros travaux de rénovation à gérer.
• Les loyers sont constants : Les loyers pour les places de parking sont souvent constants et ne varient pas en fonction de la saison ou des fluctuations du marché immobilier. Cela simplifie la gestion financière pour le propriétaire.
• Les charges sont réduites : Les charges associées à une place de parking sont généralement limitées. Elles se résument souvent aux frais d'entretien et d'éclairage de la zone de stationnement, qui sont pris en charge par la copropriété ou le propriétaire de l'immeuble.
• Il y a moins de risques de dégradations : Les risques de dégradations importantes sont moindres pour une place de parking par rapport à un logement résidentiel. Les locataires n'occupent pas l'espace de manière continue, ce qui réduit les risques de dommages.
• La reprise de possession est plus facile : En cas de besoin, il est généralement plus facile pour le propriétaire de reprendre possession de sa place de parking que d'un logement. Il suffit généralement de donner un préavis au locataire.

Le rendement d’une location de parking, box ou garage, se calcule en tenant compte du prix et des coûts d’achat, des frais liés à la location, de la fiscalité et du montant du loyer prévisionnel. 

Les charges sont faibles et les parkings génèrent peu de frais d’entretien, contrairement à un bien immobilier d’habitation. En revanche, les frais de notaire sont, en proportion, plus élevés que pour l’acquisition d’un logement, tout comme la taxe foncière, qu’il ne faut pas oublier d’inclure. La fiscalité applicable est celle des revenus fonciers (comme pour un bien loué vide). 

Les parkings sont généralement attractifs d’un point de vue financier et on peut espérer un rendement net compris entre 4 % et 7 % (hors vacance locative).

Combien coûte une place de parking ?

Comme pour un achat immobilier résidentiel, le prix d’une place de parking dépend de plusieurs facteurs. L’emplacement (ville ou périphérie, quartier à forte densité ou non, etc.) est le principal critère, mais la taille de la place, la facilité d’accès ou la sécurité sont des arguments à prendre en compte. 

Selon le magazine Capital, les biens les plus rares, et donc les plus chers, se trouvent dans les quartiers cotés et tendus de la capitale : comptez 35 000 € en moyenne et jusqu’à plus de 50 000 €. En province, il faudra débourser entre 10 000 € et 30 000 € dans les grandes agglomérations et on trouvera des emplacements en-dessous des 10 000 € dans les villes moyennes. Toutefois, les places les plus prisées offrent une plus-value potentielle à la revente.

Après avoir défini son budget et ses objectifs d’investissement, voici les points clé pour acheter une place de stationnement.

1. La prospection doit être le plus complet possible : sites de petites annonces en ligne, agences immobilières, notaires, sites de ventes aux enchères, ou encore gardiens d’immeubles… les opportunités ne sont pas toujours visibles !
2. L’emplacement est la variable principale d’un investissement réussi, il faut donc privilégier les zones urbaines denses, plutôt anciennes (les immeubles récents ont tous un parking), avec des places faciles d'accès. Les places situées trop profondément dans les parkings souterrains ou accessibles via un « ascenseur pour véhicules » sont à éviter ;
3. Le coût d’achat doit être étudié dans sa globalité : prix d’acquisition, charges de copropriété (parfois disproportionnées) et éventuels petits travaux. La comparaison avec les prix du marché permettra d’éviter les « trop belles affaires ». Le montant de la taxe foncière est aussi une information importante à connaître avant de se lancer.

Si le stationnement est lié à la location d’un logement, il doit être spécifié dans le bail d’habitation. Le propriétaire bailleur aura des obligations pour louer le parking en bon état, réaliser les travaux d’entretien qui lui incombent et en laisser la jouissance au locataire pendant la durée du bail. Les conditions et délais de préavis, la révision du loyer, etc., seront les mêmes que celles du logement. 

À l’inverse, si la place de parking est louée seule, c’est le Code Civil qui s’applique et non les dispositions de la loi ALUR. Les règles sont beaucoup plus souples : il n’y a pas d’obligation à rédiger un bail, la durée de location ou le montant du loyer sont fixés librement par le bailleur, la durée de préavis n’est pas réglementée, etc. BailFacile recommande néanmoins de formaliser la location par un bail écrit pour faciliter les relations entre locataire et propriétaire et limiter les conflits.