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SOMMAIRE
- Cas justifiant le non renouvellement du bail
- Acter le non renouvellement du bail
- Rédiger la lettre de non renouvèlement du bail
- Contestation du non-renouvellement du bail par le locataire
- Conséquences d’un refus de renouvellement irrégulier
- Refus de quitter le logement après le non-renouvellement du bail
- Sécurisez le non renouvellement du bail !
Ce qu'il faut retenir
Le non-renouvellement d'un bail implique diverses règles à respecter pour le propriétaire.
Différents motifs justifient le refus de renouvellement du bail, comme la vente du bien ou la reprise pour habiter.
Les locataires protégés bénéficient cependant de règles spécifiques en matière de non-renouvellement du bail.
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Le non renouvellement du bail est une décision importante pour un bailleur. Elle doit reposer sur des motifs précis et respecter une procédure stricte pour éviter toute contestation. Un congé mal formulé ou notifié hors délai peut entraîner la reconduction automatique du bail.
Dans quels cas un bailleur peut-il refuser le renouvellement du bail ?
Contrairement aux idées reçues, le bailleur n'est pas libre de refuser le renouvellement du bail. Ce refus n'est possible que si le propriétaire invoque l'un des 3 motifs reconnus par la loi (reprise du bien, vente, motif légitime et sérieux).
3 situations sont donc admises :
Non-renouvellement du bail pour reprise du bien
Le bailleur peut donner congé pour reprendre le logement, soit pour y habiter lui-même, soit pour y loger un membre de sa famille proche (conjoint, ascendants, descendants, partenaire pacsé, etc.).
La reprise doit être réelle et sérieuse. Un congé frauduleux expose le bailleur à des sanctions.
Non renouvellement du bail pour vente du logement
Le bailleur peut également mettre fin au bail pour vendre le logement. Le locataire bénéficie alors d'un droit de préemption s'il s'agit d'une location vide. Le propriétaire doit indiquer les conditions de vente dans la lettre de congé.
Non renouvellement du bail pour motif légitime et sérieux
La loi autorise également un refus de renouvellement du bail pour motif légitime et sérieux. Cela recouvre généralement les manquements du locataire à ses obligations :
- Retards répétés de paiement ;
- Troubles de voisinage ;
- Non-respect de l'usage du logement ;
- Défaut d'assurance.
Le motif doit être objectif et justifiable en cas de contestation.

Cas particuliers
Certains cas moins fréquents peuvent aussi justifier le non-renouvellement du bal :
- Refus de renouvellement pour travaux : lorsque les travaux nécessitent la libération complète du logement (reconstruction, surélévation, transformation importante) ;
- Refus de renouvellement pour insalubrité : le bailleur peut être contraint de ne pas renouveler le bail sur décision administrative (logement visé par un arrêté de péril ou d'insalubrité).
Comment acter le non renouvellement du bail ?
Le non-renouvellement du bail ne peut en aucun cas être tacite ou verbal. Pour acter légalement sa décision, le bailleur doit impérativement envoyer une lettre de congé au locataire. Cette notification doit survenir :
- 6 mois avant la fin du bail pour une location vide ;
- 3 mois avant la fin du bail pour une location meublée.
Le bailleur peut notifier le non renouvellement du bail par l’un des moyens suivants :
- Lettre recommandée avec accusé de réception ;
- Acte d’huissier (recommandé en cas de motif sensible ou de doute sur la date de réception) ;
- Remise en main propre contre émargement ou récépissé.
Comment rédiger la lettre de non renouvèlement du bail ?
Pour être valable, la lettre de congé doit contenir plusieurs éléments essentiels :
- Les coordonnées du bailleur et du locataire ;
- La date d’envoi et la date de prise d’effet du congé (correspondant à la fin du bail) ;
- Le motif du congé, qui doit figurer explicitement (reprise, vente, ou motif légitime et sérieux) ;
- Les justifications nécessaires selon le motif invoqué ;
- La signature du bailleur.
Par ailleurs, le contenu de la lettre varie sensiblement selon le motif invoqué par le bailleur :
Congé pour reprise du logement
Le bailleur doit indiquer :
- Qu’il reprend le logement pour l’habiter personnellement ou y loger un proche ;
- L’identité complète du bénéficiaire (nom, prénom, lien avec le bailleur) ;
- Que la reprise est réelle et sérieuse.
Congé pour vente du bien
S'il s'agit d'une location non meublée, le bailleur doit permettre au locataire de jouir de son droit de préemption. Ainsi, la lettre doit préciser :
- Que le logement est mis en vente ;
- Le prix demandé et les conditions de la vente ;
- Une description complète du bien (surface, nombre de pièces, équipements, etc.) ;
- Que le locataire bénéficie d’un droit de préemption.
Congé pour motif légitime et sérieux
Il convient d’indiquer précisément :
- Les faits reprochés au locataire (retards de paiement, nuisances, dégradations, etc.) ;
- Leur caractère répété ou grave ;
- Les preuves disponibles (courriers, témoignages, relances, etc.).

Le locataire peut-il contester le non-renouvellement du bail ?
Le locataire peut contester un congé qu’il juge abusif ou non conforme :
- Soit parce que le motif est faux (fausse reprise, vente fictive) ;
- Soit parce que le formalisme n’a pas été respecté ;
- Soit parce qu’il n’a pas reçu le congé dans les délais.
Pour manifester sa contestation, le locataire doit d’abord saisir le juge des contentieux de la protection (JCP) du tribunal judiciaire du lieu du logement.
Quelles sont les conséquences d’un refus de renouvellement irrégulier ?
Un congé mal rédigé, notifié hors délai ou sans motif valable est nul de plein droit.
Le bailleur s'expose ainsi à :
- La reconduction automatique du bail ;
- Des dommages et intérêts si le locataire demande réparation pour les préjudices subis (déménagement précipité, frais engagés inutilement, etc.).
Que faire si le locataire refuse de quitter le logement après le non-renouvellement du bail ?
Si le locataire reste dans les lieux après l’échéance du bail, malgré un congé régulier :
- Le bailleur doit lui adresser une mise en demeure de libérer le logement ;
- Sans réponse, il peut saisir le juge des contentieux de la protection pour obtenir une ordonnance d’expulsion ;
- Si le juge accorde l’expulsion, le commissaire de justice la mettra en œuvre, dans le respect des délais légaux.
Sécurisez le non renouvellement du bail !
L'erreur la plus coûteuse dans la gestion locative est le non-respect du délai (6 mois pour vide / 3 mois pour meublé). Un congé envoyé un jour trop tard entraîne la reconduction du bail pour 3 ou 6 ans.
L'outil de gestion locative BailFacile vous évite cette erreur :
- Le système vous alerte automatiquement sur la date limite d'envoi du congé, en fonction de l'échéance du bail que vous avez renseignée ;
- Il vous permet de générer la lettre de congé conforme qui intègre toutes les justifications (identité du repreneur, prix de vente, etc.), sécurisant le fond de votre décision.
Vous vous assurez ainsi que votre non-renouvellement est valide, et que vous n'aurez pas de mauvaises surprises.
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SOMMAIRE
- Cas justifiant le non renouvellement du bail
- Acter le non renouvellement du bail
- Rédiger la lettre de non renouvèlement du bail
- Contestation du non-renouvellement du bail par le locataire
- Conséquences d’un refus de renouvellement irrégulier
- Refus de quitter le logement après le non-renouvellement du bail
- Sécurisez le non renouvellement du bail !
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