Date d’ouverture du chauffage collectif
On peut considérer que le chauffage collectif est ouvert en automne, aux alentours du 15 octobre chaque année.
Publié le 22 décembre 2020Mis à jour le 20 janvier 2023
Publié le 22 décembre 2020Mis à jour le 20 janvier 2023
Lorsque vous habitez ou louez un appartement dans un immeuble collectif, vous pouvez vous poser de nombreuses questions sur le chauffage collectif et sa réglementation. Nous sommes là pour vous guider.
Il n’existe pas en France d’information précise au niveau légal quant à la date d’ouverture du chauffage collectif. En règle générale, c’est le syndic de copropriété et les habitants de l’immeuble qui prennent la décision d’ouvrir le chauffage collectif.
Cette décision peut être prise de deux manières :
Comme dans le cadre de l’ouverture du chauffage collectif, il n’existe pas non plus d’obligations légales en termes de date de coupure du chauffage. Cette date peut varier en fonction du type de logement mais aussi de la région d’habitation.
Certains éléments vont venir modifier la date de fermeture du chauffage collectif, par exemple :
Qu’il s’agisse d’un immeuble ancien ou récent, la loi (le Code de la construction et de l’habitation (article R111-6)) fixe une température minimale comprise entre 18 et 19 degrés en immeuble collectif.
La température minimale attendue est de 18 degrés. De plus, les habitants de l’immeuble doivent pouvoir régler la température depuis leur logement s'ils souhaitent par exemple la faire descendre en dessous des 18 degrés réglementaires.
La température maximale attendue est de 19 degrés. L’isolation n’étant pas toujours optimale dans les logements anciens, la température peut être légèrement augmentée afin de prendre en compte les désirs de tous les habitants.
Il est possible de demander à débuter ou arrêter le chauffage collectif de l’immeuble avant la date prévue. Cette pratique est réglementée et doit prendre en compte 2 facteurs :
C’est finalement au syndic de copropriété que reviendra la décision finale étant donné son rapport étroit et exclusif avec le chauffagiste de l’immeuble.
Pour que la demande soit acceptée par le syndic de copropriété, il faut que la température intérieure des logements soit nettement inférieure à 19 degrés. Dans le cas contraire, la demande à peu de chances d’aboutir.
Au sein d’un immeuble disposant d’une chaudière collective, chaque habitant se voit attribuer un relevé propre, lié à son appartement, lui permettant de payer ce qu’il a réellement consommé. Ce dispositif est assuré grâce à l’installation d’un compteur individuel sur les radiateurs de chaque appartement, solution nécessaire afin que chaque habitant paie seulement ce qu’il a consommé sans frais supplémentaires. Quand vous louez, ces informations sont à préciser obligatoirement sur le bail d’habitation.
Si la température du logement ne respecte pas les 18 degrés minimum, ou, au contraire, si le logement est surchauffé, le locataire peut entamer des démarches auprès de son propriétaire afin de faire respecter ses droits. Le locataire doit alors contacter la personne chargée de la gestion locative de son logement afin de trouver une solution pour que la température de son espace de vie lui soit acceptable et confortable.
Le copropriétaire devra quant à lui se tourner vers le syndic de copropriété qui se chargera de faire les démarches nécessaires pour retrouver une température acceptable. Si le bailleur ou le syndic de copropriété ne répondent pas, ou ne règlent pas le problème, les locataires et copropriétaires pourront entamer des actions en justice afin de faire valoir leurs droits.
En tant que locataire, si vous avez connaissance de défaillance portant sur la maintenance de la chaudière collective, ou vous constatez ne plus avoir de chauffage au sein de votre logement bien que vos radiateurs soient en parfait état, vous devez dans ce cas en informer votre propriétaire au plus vite. Celui-ci pourra se renseigner auprès du syndic de copropriété afin de faire appel à un technicien au plus vite.
Si les radiateurs sont défectueux, contactez votre propriétaire afin de lui faire part de la situation. On peut considérer qu’un locataire se voyant obligé d’utiliser un dispositif de chauffage d’appoint au sein de son logement pour obtenir la température minimale légale vit au sein d’un logement non-décent à la location. Le propriétaire devra engager des travaux de réparations afin de remettre le logement en conformité avec la loi.
Il n’existe pas en France d’information précise au niveau légal quant à la date d’ouverture du chauffage collectif. En règle générale, c’est le syndic de copropriété et les habitants de l’immeuble qui prennent la décision d’ouvrir le chauffage collectif.
Cette décision peut être prise de deux manières :
Comme dans le cadre de l’ouverture du chauffage collectif, il n’existe pas non plus d’obligations légales en termes de date de coupure du chauffage. Cette date peut varier en fonction du type de logement mais aussi de la région d’habitation.
Certains éléments vont venir modifier la date de fermeture du chauffage collectif, par exemple :
Qu’il s’agisse d’un immeuble ancien ou récent, la loi (le Code de la construction et de l’habitation (article R111-6)) fixe une température minimale comprise entre 18 et 19 degrés en immeuble collectif.
La température minimale attendue est de 18 degrés. De plus, les habitants de l’immeuble doivent pouvoir régler la température depuis leur logement s'ils souhaitent par exemple la faire descendre en dessous des 18 degrés réglementaires.
La température maximale attendue est de 19 degrés. L’isolation n’étant pas toujours optimale dans les logements anciens, la température peut être légèrement augmentée afin de prendre en compte les désirs de tous les habitants.
Il est possible de demander à débuter ou arrêter le chauffage collectif de l’immeuble avant la date prévue. Cette pratique est réglementée et doit prendre en compte 2 facteurs :
C’est finalement au syndic de copropriété que reviendra la décision finale étant donné son rapport étroit et exclusif avec le chauffagiste de l’immeuble.
Pour que la demande soit acceptée par le syndic de copropriété, il faut que la température intérieure des logements soit nettement inférieure à 19 degrés. Dans le cas contraire, la demande à peu de chances d’aboutir.
Au sein d’un immeuble disposant d’une chaudière collective, chaque habitant se voit attribuer un relevé propre, lié à son appartement, lui permettant de payer ce qu’il a réellement consommé. Ce dispositif est assuré grâce à l’installation d’un compteur individuel sur les radiateurs de chaque appartement, solution nécessaire afin que chaque habitant paie seulement ce qu’il a consommé sans frais supplémentaires. Quand vous louez, ces informations sont à préciser obligatoirement sur le bail d’habitation.
Si la température du logement ne respecte pas les 18 degrés minimum, ou, au contraire, si le logement est surchauffé, le locataire peut entamer des démarches auprès de son propriétaire afin de faire respecter ses droits. Le locataire doit alors contacter la personne chargée de la gestion locative de son logement afin de trouver une solution pour que la température de son espace de vie lui soit acceptable et confortable.
Le copropriétaire devra quant à lui se tourner vers le syndic de copropriété qui se chargera de faire les démarches nécessaires pour retrouver une température acceptable. Si le bailleur ou le syndic de copropriété ne répondent pas, ou ne règlent pas le problème, les locataires et copropriétaires pourront entamer des actions en justice afin de faire valoir leurs droits.
En tant que locataire, si vous avez connaissance de défaillance portant sur la maintenance de la chaudière collective, ou vous constatez ne plus avoir de chauffage au sein de votre logement bien que vos radiateurs soient en parfait état, vous devez dans ce cas en informer votre propriétaire au plus vite. Celui-ci pourra se renseigner auprès du syndic de copropriété afin de faire appel à un technicien au plus vite.
Si les radiateurs sont défectueux, contactez votre propriétaire afin de lui faire part de la situation. On peut considérer qu’un locataire se voyant obligé d’utiliser un dispositif de chauffage d’appoint au sein de son logement pour obtenir la température minimale légale vit au sein d’un logement non-décent à la location. Le propriétaire devra engager des travaux de réparations afin de remettre le logement en conformité avec la loi.
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