La réforme des APL étudiants menace la sécurité des bailleurs

À partir de 2026, certains étudiants perdront l’APL. Enfants de familles aisées et étudiants étrangers seront exclus du dispositif, une mesure destinée à réaliser 300 millions d’euros d’économies. Pour les bailleurs, cette réforme pourrait fragiliser la solvabilité des locataires et menacer la sécurité des loyers.

En 2026, près d’un étudiant sur cinq pourrait perdre l’APL, réduisant sa capacité à payer un loyer.

En 2026, près d’un étudiant sur cinq pourrait perdre l’APL, réduisant sa capacité à payer un loyer.

Sommaire

  1. L’APL, socle discret de la location étudiante
  2. Exclusions 2026 : la solvabilité de certains étudiants en question
  3. Comment sécuriser son investissement face à la réforme ?
  4. Risques et leviers pour les bailleurs

L’APL, socle discret de la location étudiante

En 2025, 5,7 millions de personnes perçoivent une aide au logement. Pour un étudiant seul, elle représente en moyenne 100 à 150 euros par mois.
Avec un loyer moyen de 581 euros, l’APL constitue un soutien indispensable, garantissant indirectement aux bailleurs le paiement régulier des loyers.

Exclusions 2026 : la solvabilité de certains étudiants en question

Le projet de loi de finances prévoit deux exclusions majeures :

  • Les enfants issus des 20 % de foyers fiscaux les plus riches (au-delà de 3 119 € de revenus mensuels) ;
  • Les étudiants étrangers.

Cette réforme s’ajoute aux restrictions déjà existantes (IFI, ISF). Dans les villes universitaires, certains étudiants pourraient réduire la surface louée, opter pour la colocation ou quitter le parc locatif privé. Résultat : une baisse du nombre de candidats solvables et une pression accrue sur les loyers.

Comment sécuriser son investissement face à la réforme ?

L’impact variera selon le type de bien et sa localisation, mais plusieurs pistes permettent d’anticiper :

  • Valoriser le confort et proposer des services inclus (meublé, internet, gestion simplifiée).
  • Cibler d’autres publics : alternants, jeunes actifs, colocataires.
  • Renforcer la sélection des dossiers pour limiter les impayés.
  • Adapter la stratégie tarifaire avec des loyers plus flexibles ou attractifs.
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Risques et leviers pour les bailleurs

Risque Piste d’action
Baisse de la demande APL Valoriser confort ou services du logement
Solvabilité moindre Renforcer la sélection des dossiers
Loyers sous pression Adapter loyers et conditions
Moins d’étudiants éligibles Cibler alternants et jeunes actifs
Les détails réglementaires à garder en tête
  • L’APL ne s’applique qu’aux logements conventionnés et respectant les critères de décence (ex : au moins 9 m² pour une personne seule).
  • Le calcul se fait sur les revenus actualisés tous les trimestres, avec un forfait étudiant qui neutralise les petits jobs.
  • Le premier versement intervient généralement deux mois après la demande, sans rétroactivité. Un élément à anticiper lors de l’entrée d’un nouveau locataire.

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SOMMAIRE

  • L’APL, socle discret de la location étudiante
  • Exclusions 2026 : la solvabilité de certains étudiants en question
  • Comment sécuriser son investissement face à la réforme ?
  • Risques et leviers pour les bailleurs

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