Locations étudiantes : jackpot ou parcours du combattant pour les propriétaires ?

Avec la flambée de la demande étudiante et la raréfaction des logements, louer à un étudiant semble une aubaine. Mais entre réglementation stricte, loyers encadrés et concurrence féroce, le parcours est semé d’obstacles. Voici les stratégies clés pour tirer parti de ce marché sous tension en 2025.

En 2025, un propriétaire peut louer une chambre meublée chez lui à un étudiant sans payer d’impôt, si le loyer reste sous 213 €/m²/an en Île-de-France ou 157 €/m²/an ailleurs.

En 2025, un propriétaire peut louer une chambre meublée chez lui à un étudiant sans payer d’impôt, si le loyer reste sous 213 €/m²/an en Île-de-France ou 157 €/m²/an ailleurs.

Sommaire

  1. Pourquoi la location étudiante attire autant les bailleurs en 2025 ?
  2. Ce qu’il faut savoir avant de louer une chambre chez soi à un étudiant
  3. Investir dans une ville étudiante : cap sur les marchés secondaires
  4. Comment sécuriser sa location étudiante : les réflexes essentiels

Pourquoi la location étudiante attire autant les bailleurs en 2025 ?

La France compte près de 3 millions d’étudiants, soit +39 % en 25 ans. Cette progression continue fait grimper la demande dans les grandes villes, où l’offre peine à suivre. À Paris, Bordeaux, Lyon ou La Rochelle, le recul de l’offre privée atteint parfois -6,1 % de studios disponibles en un an.

Conséquence directe : les loyers grimpent. Le studio médian se loue 453 €/mois (contre 383 € en 2016) au niveau national, et dépasse les 900 € à Paris. En parallèle, la vacance locative devient quasi nulle durant l’été.

Dans ce contexte, louer à un étudiant apparaît comme un placement sécurisé, à condition de maîtriser les spécificités de ce type de location.

Ce qu’il faut savoir avant de louer une chambre chez soi à un étudiant

Louer une chambre meublée dans sa résidence principale permet de profiter de la tension locative sans acheter de bien. Mais cette solution obéit à des règles strictes :

  • La pièce doit faire au moins 9 m² (loi Carrez), avoir 2,20 m de hauteur sous plafond, une fenêtre, et être équipée décemment.
  • Le locataire doit avoir un accès libre à la cuisine, salle de bain et WC.
  • Le propriétaire ne peut entrer dans la chambre sans l’accord du locataire.

Le bail est obligatoire, et doit correspondre au profil du locataire (bail étudiant, mobilité ou cohabitation intergénérationnelle). Chaque formule implique des conditions spécifiques.

Ce type de location peut être exonéré d’impôt sur les loyers, si les plafonds de surface et de prix sont respectés : 213 €/m²/an en Île-de-France et 157 €/m²/an ailleurs. Les conditions détaillées sont précisées sur le site service-public.fr.

Investir dans une ville étudiante : cap sur les marchés secondaires

L’effet pénurie est tel que les grandes métropoles deviennent moins attractives pour les investisseurs. En 2025, plusieurs villes moyennes offrent un bon compromis entre prix d’achat raisonnables, demande locative forte et moindres contraintes réglementaires.

Selon une étude de Capital, voici les 12 villes étudiantes les plus accessibles cette année :

Ville Loyer moyen pour un studio (2025) Remarques
Saint-Étienne 340 € Prix d’achat très abordables
Arras 350 € Offre croissante en centre-ville
Brest 350 € Ville portuaire en développement
Pau 360 € Présence d’un grand campus universitaire
Le Mans 360 € Rentabilité attractive, forte mobilité étudiante
Poitiers 360 € Forte présence universitaire
Perpignan 370 € Offre abordable, climat attractif
Limoges 370 € Demande stable, ville bien desservie
Besançon 380 € Bonne stabilité locative
Nancy 390 € Forte population étudiante
Clermont-Ferrand 400 € Ville étudiante dynamique
Grenoble 430 € Marché tendu, bon rendement

Ces villes assurent souvent une meilleure rentabilité nette, tout en restant éligibles à certaines aides ou exonérations fiscales.

Comment sécuriser sa location étudiante : les réflexes essentiels

Pour tirer le meilleur parti de ce marché, certains fondamentaux s’imposent. Préparer un bien attractif et conforme, choisir un bail adapté au profil étudiant, et rester réactif en période de forte demande sont les clés d’une mise en location réussie.

Voici les points à ne pas négliger :

  • Proposer un logement meublé et décent, respectant les critères réglementaires ;
  • Rédiger un contrat adapté : bail étudiant (9 mois), bail mobilité (1 à 10 mois), etc. ;
  • Vérifier que le loyer respecte les plafonds fiscaux si l’on vise l’exonération ;
  • Demander un dossier complet, avec garant parental ou dispositif Visale ;
  • Répondre rapidement aux candidatures, surtout à l’approche de la rentrée.

La location étudiante offre un potentiel de rentabilité élevé, mais demande anticipation et rigueur. Un bien bien situé, bien meublé et juridiquement cadré peut générer des revenus sécurisés, exonérés d’impôt dans certains cas, et avec une vacance locative minimale.

Gérez vos locations en totale autonomie avec BailFacile

BailFacile - Logiciel de gestion locative
Étoile Trustpilot complète
Excellent|4.6 sur 2 299 avisLogo trustpilot

SOMMAIRE

  • Pourquoi la location étudiante attire autant les bailleurs en 2025 ?
  • Ce qu’il faut savoir avant de louer une chambre chez soi à un étudiant
  • Investir dans une ville étudiante : cap sur les marchés secondaires
  • Comment sécuriser sa location étudiante : les réflexes essentiels

Vous souhaitez gérer votre bien ?

Avec BailFacile, c'est simple, rapide et conforme.