Sommaire
- Un dispositif pour accélérer la sortie des chaudières fossiles
- Jusqu’à 5 000 € d’aide selon l’équipement installé
- Quelles sont les conditions pour bénéficier de la prime coup de pouce chauffage
- Un investissement stratégique malgré un coût élevé
- Des limites à ne pas sous-estimer

Un dispositif pour accélérer la sortie des chaudières fossiles
Annoncé début octobre 2025, le « coup de pouce chauffage » complète les aides existantes pour inciter au remplacement des chaudières fioul et gaz, jugées trop énergivores.
L’objectif affiché par l’exécutif : déployer massivement les pompes à chaleur, devenues prioritaires dans la stratégie de décarbonation du parc résidentiel.
Cette subvention s’ajoute aux dispositifs déjà connus comme MaPrimeRénov’ et les certificats d’économies d’énergie (CEE), pour renforcer la rentabilité des projets de rénovation.
Jusqu’à 5 000 € d’aide selon l’équipement installé
Le montant de la prime varie selon la technologie choisie :
- Pompes à chaleur air/eau : jusqu’à 2 500 € pour les ménages classiques, 4 000 € pour les ménages modestes.
- Pompes à chaleur eau/eau ou géothermiques : jusqu’à 5 000 €, selon les cas.
- Pompes à chaleur air/air : non éligibles, car considérées comme climatiseurs réversibles.
L’aide est versée directement par les fournisseurs d’énergie partenaires, soit sous forme de réduction sur devis, soit après installation.
Quelles sont les conditions pour bénéficier de la prime coup de pouce chauffage ?
- Le logement doit remplacer une chaudière au fioul ou au gaz.
- Les travaux doivent être réalisés par une entreprise certifiée RGE.
- Le dispositif ne couvre pas les résidences secondaires.
- Les critères techniques (performance, puissance) doivent être respectés pour valider la demande.
Un investissement stratégique malgré un coût élevé
Installer une pompe à chaleur représente un budget conséquent — entre 10 000 et 16 000 € selon la technologie retenue.
Mais le cumul des aides (prime coup de pouce, MaPrimeRénov’, CEE) peut financer jusqu’à 40 % de la facture.
Pour les bailleurs, les bénéfices sont multiples :
- Conformité réglementaire : éviter l’interdiction de louer un logement classé F ou G.
- Attractivité renforcée : les locataires privilégient les biens chauffés à l’électricité performante face à la hausse du gaz et du fioul.
- Valorisation patrimoniale : un logement mieux classé au DPE se revend en moyenne jusqu’à 15 % plus cher qu’un logement énergivore comparable.
Des limites à ne pas sous-estimer
- L’efficacité de la pompe à chaleur dépend fortement de l’isolation du logement.
- Le parcours administratif reste complexe (cumul d’aides, justificatifs, choix de l’installateur).
- Le dispositif ne s’applique qu’aux remplacements complets de chaudières fossiles, pas aux simples modernisations.
SOMMAIRE
- Un dispositif pour accélérer la sortie des chaudières fossiles
- Jusqu’à 5 000 € d’aide selon l’équipement installé
- Quelles sont les conditions pour bénéficier de la prime coup de pouce chauffage
- Un investissement stratégique malgré un coût élevé
- Des limites à ne pas sous-estimer