Sommaire
- Dernier délai : 20 octobre à minuit
- Une pénalité automatique de 10 %
- Des montants en hausse partout
- Un impôt à bien anticiper pour les bailleurs
Dernier délai : 20 octobre à minuit
C’est la dernière ligne droite : le paiement en ligne de la taxe foncière doit être validé avant minuit, le lundi 20 octobre 2025.
Les paiements par chèque, virement ou TIP restent possibles jusqu’au 15 octobre, à condition que le montant ne dépasse pas 300 €.
Au-delà de ce seuil, le règlement doit impérativement se faire en ligne sur impots.gouv.fr ou via l’application mobile « Impots.gouv ».
Le paiement est enregistré à la date de validation, pas à celle du débit.
Une pénalité automatique de 10 %
Passée la date limite, le fisc applique d’office une majoration de 10 % du montant dû.
Aucune tolérance, même pour un jour de retard : un propriétaire qui devait 1 200 € devra payer 1 320 €.
La pénalité s’affiche directement sur le nouvel avis d’imposition disponible quelques jours plus tard.
Les demandes de remise gracieuse sont possibles, mais rarement acceptées, sauf cas exceptionnels (hospitalisation, catastrophe naturelle…).
Des montants en hausse partout
Même sans retard, les bailleurs ont déjà constaté une hausse de leur taxe foncière en 2025.
En cause : la revalorisation automatique de 3,9 % des bases cadastrales décidée par l’État, à laquelle s’ajoutent les augmentations locales votées par de nombreuses communes.
À Lyon, la taxe bondit de 13 %, à Strasbourg, de 10 %. Résultat : même les propriétaires de longue date voient leur facture grimper sans changement de taux apparent.
Un impôt à bien anticiper pour les bailleurs
Rappel important : la taxe foncière est entièrement à la charge du propriétaire, et non récupérable sur le locataire, sauf dans le cas d’un bail commercial.
Pour éviter les oublis, il est conseillé de :
- centraliser les paiements depuis un compte unique,
- activer le prélèvement mensuel pour 2026 (10 échéances de janvier à octobre),
- ou programmer une alerte automatique avant la date limite.
Les bailleurs multi-propriétaires sont les plus exposés aux pénalités, notamment lorsqu’ils gèrent plusieurs avis depuis des espaces fiscaux distincts.
