Airbnb : la faille juridique qui permet aux squatteurs de bloquer votre logement

En location saisonnière, la rentabilité ne suffit plus : sans vigilance juridique et technique, un bailleur peut perdre l’usage de son bien pendant des mois. Des squatteurs exploitent Airbnb pour entrer légalement dans un logement… et y rester sans risque d’expulsion rapide. Voici les réflexes clés pour protéger votre bien..

Des squatteurs exploitent Airbnb pour entrer légalement dans un logement… et y rester sans risque d’expulsion rapide. Voici les réflexes clés pour protéger votre bien.

Des squatteurs exploitent Airbnb pour entrer légalement dans un logement… et y rester sans risque d’expulsion rapide. Voici les réflexes clés pour protéger votre bien.

Sommaire

  1. Le boom des locations saisonnières cache une faille majeure
  2. Le squat nouvelle génération : l’arnaque Airbnb
  3. Une faille juridique qui bloque l’expulsion rapide
  4. 5 réflexes pour réduire le risque
  5. Quelles stratégies appliquer face au risque de squat via Airbnb ?

Le boom des locations saisonnières cache une faille majeure

Les plateformes comme Airbnb dynamisent la location saisonnière, mais une brèche juridique inquiète de plus en plus les bailleurs.
Des squatteurs utilisent la réservation en ligne pour obtenir un accès légal, puis refusent de quitter les lieux.

Conséquence : les procédures d’expulsion deviennent longues, coûteuses, et privent le propriétaire de revenus pendant des mois.

Le squat nouvelle génération : l’arnaque Airbnb

Le scénario est simple : un “locataire” réserve pour une ou deux nuits, change la serrure, et s’installe durablement.
Comme l’entrée a été autorisée via la plateforme, la loi “anti-squat” ne s’applique pas.
Résultat : plus d’expulsion express, mais une procédure classique pouvant durer de 6 mois à plusieurs années, avec des frais pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros.

Selon l’avocat Xavier Demeuzoy, ces cas restent rares (environ 1 location sur 100 000), mais la menace suffit à inciter à la prudence.

Une faille juridique qui bloque l’expulsion rapide

Juridiquement, l’astuce est redoutable : si l’entrée dans le logement a été autorisée, l’occupant n’est plus considéré comme un “occupant sans droit ni titre”.
La police est alors souvent impuissante, et les plateformes ne peuvent pas forcer le départ.
Pendant ce temps, le logement reste immobilisé, avec un manque à gagner important pour le bailleur.

5 réflexes pour réduire le risque

  • Contrat écrit complémentaire : signé en plus de la réservation, il facilite une action en référé.
  • Vérification du profil et des avis : privilégier les voyageurs vérifiés et bien notés.
  • Durée de séjour limitée : moins de 90 jours consécutifs pour limiter le risque d’occupation prolongée.
  • Serrures connectées ou conciergerie : pour encadrer les entrées et sorties.
  • Ne jamais expulser soi-même : l’expulsion sauvage expose à 3 ans de prison et 30 000 € d’amende.

Quelles stratégies appliquer face au risque de squat via Airbnb ?

Mesure Efficacité Coût
Contrat écrit supplémentaire ★★★★★ Faible
Analyse du profil/avis locataire ★★★★☆ Nul
Limitation de la durée (<90 jours) ★★★★☆ Nul
Serrure connectée / Conciergerie ★★★☆☆ Variable

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SOMMAIRE

  • Le boom des locations saisonnières cache une faille majeure
  • Le squat nouvelle génération : l’arnaque Airbnb
  • Une faille juridique qui bloque l’expulsion rapide
  • 5 réflexes pour réduire le risque
  • Quelles stratégies appliquer face au risque de squat via Airbnb ?

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