Déclaration d'impôts 2025 : 3 pièges fiscaux qui menacent la rentabilité des bailleurs

À l’approche de la déclaration fiscale 2025, les propriétaires-bailleurs doivent redoubler de vigilance. Erreurs de préremplissage, case obscure mais capitale à cocher, plateformes de location en ligne approximatives : ces chausse-trappes peuvent coûter des milliers d’euros et saper la rentabilité d’un investissement locatif.

Tour d’horizon des pièges les plus fréquents et des bons réflexes à adopter.

3 erreurs fiscales reviennent le plus souvent : des montants préremplis inexacts, une case 2OP mal cochée et des données floues venant des plateformes de location.

3 erreurs fiscales reviennent le plus souvent : des montants préremplis inexacts, une case 2OP mal cochée et des données floues venant des plateformes de location.

Sommaire

  1. Déclaration préremplie : les chiffres ne tombent pas toujours juste
  2. Case 2OP : une petite case à fort impact pour les revenus financiers
  3. Plateformes de location : déclarer, oui, mais pas aveuglément

1. Déclaration préremplie : les chiffres ne tombent pas toujours juste

La déclaration de ses impôts en ligne semble simplifiée, mais elle comporte des pièges.

Un bailleur a récemment constaté un écart de 7 300 € entre ses loyers réellement perçus et le montant prérempli par Booking.com. Résultat : une surimposition de plus de 2 500 € si l’erreur n’avait pas été corrigée.

Ces divergences peuvent venir de réservations annulées comptabilisées à tort, de commissions mal déduites ou d’un défaut de synchronisation entre plateforme et données fiscales.

Ce qu’il faut faire :

  • Vérifier systématiquement les montants affichés ;
  • Comparer avec les loyers réellement encaissés ;
  • Archiver les preuves : exports de revenus, mails d’annulation, relevés bancaires.

2. Case 2OP : une petite case à fort impact… pour les revenus financiers

En bas de la page 3 de la déclaration, la case 2OP permet de choisir entre deux modes d’imposition pour les revenus de capitaux mobiliers :

  • Le barème progressif ;
  • Ou la flat tax à 12,8 %.

Cette case ne concerne pas les revenus fonciers, mais elle est essentielle pour les bailleurs détenant des actions, livrets ou placements financiers.

Le bon choix dépend du taux marginal d’imposition :

  • En dessous de 30 %, le barème progressif est souvent plus avantageux ;
  • Au-delà, la flat tax reste plus rentable.

Ce qu’il faut faire :

  • Étudier chaque année sa situation fiscale globale ;
  • Simuler les deux options avant de valider.

3. Plateformes de location : déclarer, oui, mais pas aveuglément

De nombreux bailleurs utilisent des plateformes comme Booking.com, Abritel ou Airbnb pour gérer leurs locations.

Problème : les revenus communiqués à l’administration ne sont pas toujours exacts. Des erreurs sont régulièrement signalées : réservations annulées incluses, commissions non déduites, ou oublis de certains versements.

Modifier un montant prérempli est autorisé, mais peut susciter une demande de justification.

Ce qu’il faut faire :

  • Tenir un tableau clair des loyers encaissés ;
  • Conserver les justificatifs : reçus, mails, exports de la plateforme ;
  • Ne pas hésiter à corriger les montants erronés si nécessaire.

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SOMMAIRE

  • Déclaration préremplie : les chiffres ne tombent pas toujours juste
  • Case 2OP : une petite case à fort impact pour les revenus financiers
  • Plateformes de location : déclarer, oui, mais pas aveuglément

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