Sommaire
- Déclaration préremplie : les chiffres ne tombent pas toujours juste
- Case 2OP : une petite case à fort impact pour les revenus financiers
- Plateformes de location : déclarer, oui, mais pas aveuglément
1. Déclaration préremplie : les chiffres ne tombent pas toujours juste
La déclaration de ses impôts en ligne semble simplifiée, mais elle comporte des pièges.
Un bailleur a récemment constaté un écart de 7 300 € entre ses loyers réellement perçus et le montant prérempli par Booking.com. Résultat : une surimposition de plus de 2 500 € si l’erreur n’avait pas été corrigée.
Ces divergences peuvent venir de réservations annulées comptabilisées à tort, de commissions mal déduites ou d’un défaut de synchronisation entre plateforme et données fiscales.
Ce qu’il faut faire :
- Vérifier systématiquement les montants affichés ;
- Comparer avec les loyers réellement encaissés ;
- Archiver les preuves : exports de revenus, mails d’annulation, relevés bancaires.
2. Case 2OP : une petite case à fort impact… pour les revenus financiers
En bas de la page 3 de la déclaration, la case 2OP permet de choisir entre deux modes d’imposition pour les revenus de capitaux mobiliers :
- Le barème progressif ;
- Ou la flat tax à 12,8 %.
Cette case ne concerne pas les revenus fonciers, mais elle est essentielle pour les bailleurs détenant des actions, livrets ou placements financiers.
Le bon choix dépend du taux marginal d’imposition :
- En dessous de 30 %, le barème progressif est souvent plus avantageux ;
- Au-delà, la flat tax reste plus rentable.
Ce qu’il faut faire :
- Étudier chaque année sa situation fiscale globale ;
- Simuler les deux options avant de valider.
3. Plateformes de location : déclarer, oui, mais pas aveuglément
De nombreux bailleurs utilisent des plateformes comme Booking.com, Abritel ou Airbnb pour gérer leurs locations.
Problème : les revenus communiqués à l’administration ne sont pas toujours exacts. Des erreurs sont régulièrement signalées : réservations annulées incluses, commissions non déduites, ou oublis de certains versements.
Modifier un montant prérempli est autorisé, mais peut susciter une demande de justification.
Ce qu’il faut faire :
- Tenir un tableau clair des loyers encaissés ;
- Conserver les justificatifs : reçus, mails, exports de la plateforme ;
- Ne pas hésiter à corriger les montants erronés si nécessaire.