Cette année marque la première étape de la réforme des passoires thermiques, qui prévoit de retirer progressivement du marché locatif les logements les plus énergivores.
Depuis le 1er janvier, les logements dont la consommation d’énergie annuelle est supérieure à 450 kWh/m² ne peuvent plus être loués. Cette mesure s’étend également aux contrats renouvelés après cette date.
Si vous êtes concerné, vous ne pourrez mettre votre bien à la location qu’à la condition de réaliser des travaux de rénovation énergétique.
Cette réforme est source d'inquiétude pour les propriétaires comme pour les locataires. En effet, les zones qui comptent le plus de passoires thermiques sont également celles où la demande de logement est très forte. Par exemple, une étude de l'Insee a estimé le nombre de biens classés E, F ou G à Paris à 567 000 en 2018, soit 54 % du parc locatif privé.
Les autres zones géographiques particulièrement impactées par le retrait progressif des passoires thermiques du marché se situent dans la diagonale du vide allant du Grand Est aux Pyrénées. Ces régions, qui souffrent déjà d'un manque de dynamisme sur le plan économique et social, pourraient voir leur situation s'aggraver. En effet, la diminution de l'offre de logement pourrait se révéler problématique pour attirer les jeunes.