Sommaire
- Pourquoi le gouvernement serre la vis sur MaPrimeRénov’ ?
- Quelles seront les nouvelles conditions d’accès en 2026 ?
- Quels travaux sortiront du dispositif MaPrimeRénov’ ?
- Quelles conséquences pour les propriétaires-bailleurs ?

Pourquoi le gouvernement serre la vis sur MaPrimeRénov’ ?
Face à la contrainte du déficit public, le gouvernement revoit à la baisse l’enveloppe de MaPrimeRénov’.
Le budget 2026 ne dépassera pas 1,9 milliard d’euros, contre 2,65 milliards en 2025.
Ce “coup de frein” s’inscrit dans une volonté de mieux cibler les aides vers les logements les plus énergivores.
Seules les rénovations globales dans les biens classés E, F ou G au DPE restent éligibles.
Les logements plus performants (C ou D) sortent du dispositif, et le bonus de sortie de passoire, qui couvrait jusqu’à 10 % du montant des travaux, disparaît.
En parallèle, un quota de 13 000 nouveaux dossiers est instauré d’ici fin 2025 pour maîtriser la dépense publique.
Quelles seront les nouvelles conditions d’accès en 2026 ?
Dès le 1er janvier 2026, les plafonds de dépenses éligibles à la prime seront revus à la baisse :
- 40 000 € pour un gain de trois classes DPE,
- 30 000 € pour deux classes.
Les revenus intermédiaires et supérieurs pourront à nouveau déposer un dossier, mais avec un reste à charge nettement plus important.
Ce resserrement des critères vise à concentrer l’aide sur les rénovations performantes, au détriment des améliorations partielles.
Quels travaux sortiront du dispositif MaPrimeRénov’ ?
Le décret du 8 septembre 2025 acte la fin du financement pour plusieurs “gestes” isolés dès 2026.
Seront notamment exclus :
- L’isolation des murs,
- L’installation de chaudières biomasse.
Seules les actions liées à la décarbonation (pompes à chaleur, réseaux de chaleur, ventilation performante) seront maintenues.
Une exception demeure : les maisons individuelles classées F ou G pourront encore bénéficier du parcours “par geste” jusqu’au 31 décembre 2026, sans obligation de rénovation globale.
Quelles conséquences pour les propriétaires-bailleurs ?
Pour les bailleurs, ce recentrage complique la gestion de la rentabilité locative.
Les logements déjà rénovés ne bénéficient plus d’aides, tandis que les travaux lourds exigent un investissement souvent difficile à amortir.
Pour atténuer l’impact de la réforme, il reste toutefois quelques leviers :
- Les Certificats d’économies d’énergie (CEE) ;
- L’éco-prêt à taux zéro (service-public.fr) ;
- Les aides locales des régions et métropoles.
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- Quelles conséquences pour les propriétaires-bailleurs ?