Sommaire
- Pause estivale sous contrôle : cap sur une relance sécurisée
- Enveloppe doublée grâce aux CEE : un levier inédit pour les bailleurs
- Comment se préparer dès maintenant ?
Pause estivale sous contrôle : cap sur une relance sécurisée
Face à une fraude estimée à 10 % des dossiers, l’exécutif a suspendu les nouvelles demandes de MaPrimeRénov’ jusqu’au 15 septembre.
Objectif annoncé : renforcer les contrôles et restaurer la confiance. Les dossiers légitimes déposés avant juillet seront bien traités. Mais pour les bailleurs, il est crucial de stopper tout nouveau dépôt pendant l’été.
Cette pause est donc stratégique : elle prépare un dispositif plus robuste et mieux ciblé pour la rentrée.
Enveloppe doublée grâce aux CEE : un levier inédit pour les bailleurs
À partir de septembre, MaPrimeRénov’ sera adossée à une enveloppe inédite. Les CEE couvriront jusqu’à 60 % du coût des rénovations globales, contre 30 % auparavant.
Cela représente 4 à 6 milliards d’euros supplémentaires injectés dans le dispositif. Les aides pourront même être multipliées par 2 à 5 pour les rénovations de logements très énergivores ou loués à des ménages modestes.
Pour les bailleurs, c’est une opportunité majeure : réduire le reste à charge, améliorer la valeur des biens et répondre aux exigences croissantes en matière de performance énergétique.
Comment se préparer dès maintenant ?
Pour tirer parti de cette relance, une stratégie proactive est essentielle. Voici les points clés à anticiper cet été :
- Attendre le 15 septembre pour toute nouvelle demande de MaPrimeRénov’.
- Soigner la conformité des dossiers : le renforcement des contrôles sera strict.
- Suivre l’évolution des critères : la réunion sectorielle du 17 juin précisera les nouvelles modalités. Il faudra adapter rapidement ses projets.
- Prioriser les passoires thermiques (classes F et G), qui seront les mieux soutenus.
La reprise fixée au 15 septembre et l’enveloppe amplifiée par les CEE font de cette rentrée un moment clé pour les bailleurs. Anticiper dès cet été permettra de maximiser les aides et de valoriser son parc dans un contexte réglementaire de plus en plus exigeant.