Location en zone tendue : les honoraires vont augmenter en 2026

Gelés depuis 2014, les plafonds des honoraires d’agence imputables aux locataires seront relevés à partir du 1er janvier 2026. Une revalorisation modérée, mais qui pourrait réduire le reste à charge des bailleurs en zone tendue.

À partir du 1er janvier 2026, les honoraires de location facturés aux locataires en zone tendue seront revalorisés pour la première fois depuis 2014, ce qui pourrait alléger le reste à charge des bailleurs faisant appel à une agence.

À partir du 1er janvier 2026, les honoraires de location facturés aux locataires en zone tendue seront revalorisés pour la première fois depuis 2014, ce qui pourrait alléger le reste à charge des bailleurs faisant appel à une agence.

Sommaire

  1. Une hausse après plus de 10 ans de gel
  2. Quels montants sont concernés ?
  3. Quel impact pour les bailleurs ?
  4. Une revalorisation symbolique

Une hausse après plus de 10 ans de gel

Les honoraires de mise en location facturés au locataire — encadrés par la loi ALUR depuis 2014 — n’avaient pas évolué depuis plus d'une décennie. Ce gel prendra fin en 2026.

Un décret publié au Journal officiel le 17 juillet 2025 prévoit leur revalorisation au 1er janvier 2026, selon une formule indexée sur l’indice de référence des loyers (IRL).

Sont concernés les frais liés à :

  • la visite du logement ;
  • la constitution du dossier ;
  • la rédaction du bail.

Seule la part locataire est plafonnée, uniquement dans les zones tendues. La part bailleur reste libre, partout en France.

Quels montants sont concernés ?

Les plafonds actuels (TTC), en vigueur depuis 2014, restent valables jusqu’au 31 décembre 2025 :

Zone géographique Honoraires max. (hors état des lieux) État des lieux d’entrée
Zone très tendue (Paris) 12 €/m² 3 €/m²
Zone tendue 10 €/m² 3 €/m²
Reste du territoire 8 €/m² (non plafonné) 3 €/m² si facturé

Uniquement les 1 149 communes classées en zone tendue sont concernées (Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille, etc.). Ailleurs, les agences fixent librement leurs honoraires.

Quel impact pour les bailleurs ?

Pour les propriétaires qui délèguent la mise en location à une agence, cette revalorisation pourrait réduire indirectement leur reste à charge.

La raison est simple : dans les faits, de nombreuses agences appliquent des honoraires symétriques aux deux parties. Si le plafond côté locataire augmente, l’agence peut logiquement lui facturer davantage — et facturer moins au bailleur.

Exemple concret

Un appartement de 50 m² à Toulouse, en zone tendue :

  • Jusqu’à présent : 10 €/m² max côté locataire, soit 500 €.
  • Si le plafond passe à 10,50 €/m² : 525 €.

La différence de 25 € peut alors alléger d’autant la part payée par le bailleur, à condition que l’agence applique ce partage.

À noter que rien ne contraint l’agence à modifier sa politique tarifaire. Chaque professionnel reste libre de fixer la part bailleur.

Une revalorisation symbolique

Cette évolution réglementaire, attendue depuis des années, marque un tournant. À partir de 2026, les plafonds seront indexés sur l’IRL de façon régulière — une nouveauté qui n’était pas prévue initialement dans la loi ALUR.

Pour les bailleurs, ce changement s’inscrit dans un contexte de tensions économiques accrues :

  • loyers plafonnés dans de nombreuses villes ;
  • hausse des coûts d’entretien et de rénovation ;
  • fiscalité en constante évolution.

Chaque ajustement, même modeste, peut peser dans l’équation de la rentabilité locative.

Gérez vos locations en totale autonomie avec BailFacile

BailFacile - Logiciel de gestion locative
Étoile Trustpilot complète
Excellent|4.6 sur 2 344 avisLogo trustpilot

SOMMAIRE

  • Une hausse après plus de 10 ans de gel
  • Quels montants sont concernés ?
  • Quel impact pour les bailleurs ?
  • Une revalorisation symbolique

Vous souhaitez gérer votre bien ?

Avec BailFacile, c'est simple, efficace et sans stress.