Sommaire
- Créer la perle rare : mini-jardin, maxi-potentiel
- Le jardin, nouvel eldorado fiscal ?
- Faire de son extérieur un argument de poids à la location
Créer la perle rare : mini-jardin, maxi-potentiel
La demande pour des logements avec un petit extérieur ne cesse de croître, portée par le succès des tiny houses et le besoin d’espaces verts en ville.
La surface réduite n’est plus un frein. Quelques idées bien choisies – jardinières hautes, murs végétaux, mobilier modulable – permettent de transformer un simple jardinet en une véritable pièce à vivre.
Jouer sur la verticalité, miser sur des plantes compactes et soigner l’éclairage sont autant de moyens de créer un espace esthétique et fonctionnel.
Résultat : un bien plus attractif, justifiant une surcote locative, voire un complément de loyer.
Le jardin, nouvel eldorado fiscal ?
Depuis quelques années, l’entretien des extérieurs donne droit à un crédit d’impôt de 50 %, plafonné à 5 000 € de dépenses par an, soit jusqu’à 2 500 € de réduction d’impôt.
Ce dispositif concerne uniquement les petits travaux de jardinage : tonte, débroussaillage, arrosage… à condition de faire appel à un salarié à domicile ou à un organisme agréé.
Attention : les travaux d’aménagement ou de création (plantations décoratives, pose de mobilier ou de clôture) ne sont pas éligibles.
Pour bénéficier du crédit, il suffit de remplir correctement la déclaration de revenus (formulaires 2042 et 2042 RICI), de conserver les justificatifs, et d’éviter tout paiement en espèces.
Faire de son extérieur un argument de poids à la location
Sur un marché tendu, la qualité (et l’originalité) de l’espace extérieur peut faire toute la différence.
Un petit jardin bien agencé, même sous les 10 m², peut séduire un locataire et permettre une hausse de loyer allant jusqu’à 10 %.
Investir dans du mobilier malin et quelques effets visuels (guirlandes lumineuses, brise-vues, plantes grimpantes) crée un effet « waouh » sans surcoût.
Et grâce au crédit d’impôt, confier l’entretien à un prestataire permet de gagner du temps… tout en optimisant la fiscalité.