Piscine, barbecue : ces plaisirs d’été qui peuvent coûter cher aux bailleurs

Barbecue sur la terrasse, mini-piscine dans le jardin… Ces équipements saisonniers peuvent valoriser un bien en location. Mais attention : en copropriété ou en zone urbaine, leur installation expose le bailleur à des risques juridiques, fiscaux et assurantiels.

Un simple barbecue ou une mini-piscine peut déclencher un redressement fiscal ou un contentieux de voisinage si le bailleur n’a pas anticipé les règles.

Un simple barbecue ou une mini-piscine peut déclencher un redressement fiscal ou un contentieux de voisinage si le bailleur n’a pas anticipé les règles.

Sommaire

  1. Barbecue : les interdits fréquents en copropriété
  2. Mini-piscines : pas aussi simples qu’elles en ont l’air
  3. Mode d’emploi pour bien louer sans mauvaise surprise

Barbecue : les interdits fréquents en copropriété

Installer un barbecue peut sembler anodin, mais en immeuble collectif, c’est souvent source de litiges.

De nombreux règlements de copropriété interdisent purement et simplement l’usage du barbecue sur les balcons, surtout au charbon. En cause : les risques d’incendie, les odeurs et les nuisances pour les voisins.

À faire pour éviter les ennuis :

  • Vérifier le règlement de copropriété avant toute installation.
  • Préférer un barbecue électrique ou plancha.
  • Informer les locataires des restrictions en vigueur.
  • Encourager le dialogue en cas de désagrément signalé.

En cas de trouble anormal de voisinage, la responsabilité du bailleur peut être engagée si l’usage du barbecue est encouragé sans cadre clair.

Mini-piscines : pas aussi simples qu’elles en ont l’air

Très populaires, les piscines de moins de 10 m² séduisent par leur absence présumée de démarches… à tort.

Ce qu’un bailleur doit vérifier avant installation :

  • Urbanisme : une déclaration préalable de travaux peut être exigée en zone classée ou à proximité d’un bâtiment protégé. À vérifier auprès de la mairie (service-public.fr).
  • Fiscalité : toute piscine, même non couverte et non déclarée, augmente la taxe foncière, parfois de plusieurs centaines d’euros. Oublier de la déclarer peut entraîner un redressement fiscal.
  • Assurance : en cas de sinistre (noyade, dégradation), qui paie ? Tout dépend de ce qui est précisé dans le bail et dans les contrats d’assurance.

Si la piscine est laissée à disposition du locataire, l’entretien régulier et la sécurité (barrières, couverture, alarme) doivent être explicitement encadrés.

Mode d’emploi pour bien louer sans mauvaise surprise

Avant tout aménagement estival :

  • Consulter le règlement de copropriété (via le syndic).
  • Se rapprocher de la mairie pour vérifier les obligations locales.
  • Informer son centre des impôts en cas de création de piscine.
  • Clarifier dans le bail l’usage, la responsabilité et l’entretien de ces équipements.

Valoriser un bien avec des installations saisonnières peut être un vrai atout locatif. Mais sans anticipation réglementaire, l’effet peut être inverse.

Barbecues et piscines ne sont pas interdits, mais encadrés. Pour un bailleur, le vrai confort d’été, c’est d’éviter les mauvaises surprises fiscales ou juridiques à la rentrée.

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SOMMAIRE

  • Barbecue : les interdits fréquents en copropriété
  • Mini-piscines : pas aussi simples qu’elles en ont l’air
  • Mode d’emploi pour bien louer sans mauvaise surprise

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