Sommaire
- Taxe foncière 2025 : comment éviter les arnaques au phishing ?
- Comment lire et comprendre son avis de taxe foncière en 2025 ?
- Taxe foncière : pourquoi 2025 pourrait être une accalmie fiscale ?
Taxe foncière 2025 : comment éviter les arnaques au phishing ?

La réception des avis de taxe foncière est devenue un moment propice aux fraudes. Des mails imitant ceux de la Direction générale des Finances publiques circulent chaque année. Ils évoquent un « paiement en attente » ou une « activité suspecte », incitant à cliquer sur un lien frauduleux.
En transmettant ses identifiants fiscaux ou bancaires, le bailleur s’expose à l’usurpation d’identité et au vol d’argent.
Les recommandations officielles sont simples :
- ne jamais cliquer sur un lien reçu par mail ou SMS ;
- passer uniquement par ;
- vérifier que l’expéditeur se termine bien par @dgfip.finances.gouv.fr ;
- signaler toute tentative suspecte via Phishing Initiative ou .
Comment lire et comprendre son avis de taxe foncière en 2025 ?
Même sans fraude, l’avis fiscal reste difficile à décrypter. Il repose sur plusieurs éléments :
- La valeur locative cadastrale : calculée sur des critères anciens (surface, nombre de pièces, localisation).
- Le taux communal ou intercommunal : voté chaque année par les collectivités.
- Les taxes additionnelles : taxe Gemapi (prévention des inondations), TEOM (ordures ménagères), taxe spéciale d’aménagement, sans oublier les frais de gestion de l’État.
En 2025, un bailleur peut ainsi recevoir un avis de 704 €, quand la moyenne nationale avoisine 900 €. Cette disparité reflète le poids de la commune dans le calcul final. L’Union nationale des propriétaires immobiliers rappelle que même les bailleurs expérimentés peinent à lire ces documents.
Taxe foncière : pourquoi 2025 pourrait être une accalmie fiscale ?
Après deux années de hausses spectaculaires (+7,1 % en 2023, +3,9 % en 2024), 2025 marque une pause relative. Les valeurs locatives ne progressent que de 1,7 %, tandis que les élections municipales prévues en 2026 incitent les mairies à limiter les hausses de taux.
Pour les bailleurs, cette accalmie est l’occasion :
- de renforcer leurs pratiques de cybersécurité ;
- de préparer leurs justificatifs pour contester d’éventuelles erreurs ;
- d’anticiper une reprise des hausses après mars 2026.