Mini-piscine, maxi-rendement : la stratégie des bailleurs malins

La piscine séduit de plus en plus de propriétaires-bailleurs. Atout locatif, vecteur de plus-value, mais aussi levier fiscal à manier avec précaution. Tour d’horizon des bons choix pour allier confort d’été et rentabilité.

Bien choisie et bien dimensionnée, une piscine peut augmenter la valeur d’un bien de 20 %… sans impôt supplémentaire si elle reste sous les 10 m².

Bien choisie et bien dimensionnée, une piscine peut augmenter la valeur d’un bien de 20 %… sans impôt supplémentaire si elle reste sous les 10 m².

Sommaire

  1. Pourquoi la mini-piscine cartonne chez les bailleurs urbains ?
  2. Grande piscine : valeur boostée, mais impôts à la hausse
  3. Quelle piscine choisir selon le type de bien (et de locataire)
  4. Fiscalité, déclaration, seuils : le mémo pour éviter les erreurs

Pourquoi la mini-piscine cartonne chez les bailleurs urbains ?

Le format préféré des bailleurs urbains ? La mini-piscine, souvent inférieure à 10 m². Ce type d’équipement ne nécessite ni permis de construire, ni déclaration aux impôts. Il échappe ainsi à la taxe d’aménagement et à la hausse de la taxe foncière.

Son coût d’installation, autour de 18 000 € selon les professionnels, reste abordable par rapport à l’effet produit sur les locataires. Un vrai bonus de confort, sans surcoût fiscal. À noter que ces mini-bassins représentent déjà 10 % des installations en France, selon les professionnels du secteur.

Sachant qu'une mini-piscine :

  • est idéal pour les petites surfaces ou zones urbaines ;
  • n'as d’impact fiscal ;
  • et son installation est rapide et simplifiée.

Grande piscine : valeur boostée, mais impôts à la hausse

Pour les biens familiaux ou les résidences haut de gamme, une piscine enterrée reste un atout fort. Selon Meilleursagents, elle augmente la valeur d’un bien de 16 à 20 %. À l’échelle d’un bien à 250 000 €, cela peut représenter une plus-value brute de 40 000 à 50 000 €.

Mais cette valorisation s’accompagne de plusieurs coûts :

  • Taxe d’aménagement : payable une seule fois, calculée selon la surface et la commune ;
  • Réévaluation de la taxe foncière : +5 à +10 % par an dès que la piscine dépasse 10 m² ;
  • Entretien : en moyenne 400 € par an, à anticiper dans le rendement locatif.

Important : toute piscine >10 m² doit être déclarée dans les 90 jours suivant sa mise en service pour éviter un redressement fiscal.

Quelle piscine choisir selon le type de bien (et de locataire)

Le choix du type de piscine dépend du positionnement du bien et de sa cible locative.

  • Studio ou T2 avec cour privée : mini-bassin pour se démarquer sans fiscalité.
  • Maison familiale en zone périurbaine ou résidentielle : grande piscine si cohérente avec le standing du quartier.
  • Bien destiné à la revente à court ou moyen terme : l’investissement peut générer une forte plus-value, à condition d’être déclaré dans les règles.

L’essentiel est de garder une cohérence entre l’aménagement, les charges induites et le niveau de loyer attendu.

Fiscalité, déclaration, seuils : le mémo pour éviter les erreurs

Voici un rappel pratique selon la taille de la piscine :

Surface du bassin Démarches obligatoires Conséquences fiscales
< 10 m² Aucune Aucune
10 à 100 m² Déclaration préalable en mairie Taxe d’aménagement + hausse taxe foncière
> 100 m² ou abri > 1,80 m Permis de construire Taxe d’aménagement + hausse taxe foncière

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SOMMAIRE

  • Pourquoi la mini-piscine cartonne chez les bailleurs urbains ?
  • Grande piscine : valeur boostée, mais impôts à la hausse
  • Quelle piscine choisir selon le type de bien (et de locataire)
  • Fiscalité, déclaration, seuils : le mémo pour éviter les erreurs

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