Augmentation de loyer lors de la signature d'un nouveau contrat de location
L'augmentation de loyer entre deux locataires est libre, sauf si le logement est situé en zone tendue. Dans ce cas, le loyer du nouveau locataire ne peut dépasser celui du précédent locataire.
Il est toutefois possible d'indexer le montant du loyer sur l'indice de référence si la révision n'a pas eu lieu depuis plus d'un an.
Si le locataire a quitté le logement depuis plus de 18 mois, le bailleur peut fixer le loyer librement, à condition que le logement soit classé entre A et E par le DPE.
Augmentation de loyer après travaux de rénovation ou d'amélioration
Lorsque le propriétaire d'un logement réalise des travaux importants d'amélioration ou de rénovation, il peut envisager une augmentation de loyer supérieure à la variation de l'IRL après avoir accordé un dédommagement pendant la durée des travaux.
Pour que la hausse soit valable, les travaux doivent représenter 50 % minimum de la dernière année de loyer. Le propriétaire peut alors appliquer une augmentation annuelle de loyer de 15 % du montant TTC des travaux réalisés depuis le départ de l'ancien locataire (dans la limite du bouclier loyer).
Si ces travaux datent de moins de 6 mois, et qu'ils représentent un montant égal ou supérieur à la dernière année de loyer, la hausse est libre.
Augmentation d'un loyer manifestement sous-évalué
S'il s'avère que le loyer appliqué à l'ancien locataire était manifestement sous-évalué au vu des prix du marché, l'augmentation de loyer peut atteindre 50 % de la différence entre le loyer moyen pratiqué dans le voisinage et le dernier loyer du précédent locataire.
Toutefois, la hausse n'est permise que si la consommation d'énergie annuelle du logement est inférieure à 331 kWh/m2.