Contrat de location non meublé simplifié : comment le rédiger ?
Publié le 27 décembre 2022Mis à jour le 3 avril 2025

SOMMAIRE
- Définition
- Contenu d'un bail non meublé simplifié
- Autres points sur le bail non meublé
Ce qu'il faut retenir
Un contrat de location non meublé simplifié est un bail standard sans clauses spécifiques.
Il doit respecter des mentions obligatoires telles que les identités des parties et le montant du loyer.
Certaines clauses facultatives peuvent être ajoutées, mais rendent le contrat non simplifié.
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Dans le cadre d’un logement loué non meublé, l’établissement d’un bail de location vide s’impose. Si le contrat doit contenir certaines mentions obligatoires, vous avez également la possibilité d'y intégrer des clauses plus spécifiques. En leur absence, on parle alors de contrat de location non meublé simplifié.
Qu’est-ce qu’un contrat de location non meublé simplifié ?
Le contrat de location non meublé simplifié correspond à un bail classique ne comportant que les clauses obligatoires. Autrement dit, la relation contractuelle entre le propriétaire et le locataire ne présente pas de particularité et ne nécessite pas l’intégration d’une ou plusieurs clauses supplémentaires.
Que renferme un bail non meublé simplifié ?
Pour rédiger un contrat de location non meublé simplifié il suffit de respecter le strict formalisme prévu par la loi Alur.
Les mentions obligatoires
Pour être valable, le contrat doit donc être rédigé par écrit et contenir certaines mentions obligatoires, à savoir :
- Le nom et prénom du bailleur ainsi que ses coordonnées ;
- L’identité du locataire (nom et prénom) ;
- La durée du bail (3 ans en principe) ;
- La date de prise d’effet du contrat de location ;
- Le montant du dépôt de garantie lorsqu’il y en a un ;
- Le prix du loyer et le montant des charges obligatoirement calculées au réel ;
- Les modalités de paiement du loyer ;
- Un descriptif du logement : surface, destination… ;
- La signature des deux parties.
Si le bailleur choisit de mandater un tiers pour signer le contrat de location (agence de gestion locative, agence immobilière …), les renseignements concernant cette personne (physique ou morale) doivent également y figurer (identité, adresse).
De même, pour que la personne tiers puisse signer en lieu et place du propriétaire, ce dernier doit au préalable avoir signé un contrat définissant l’étendue des missions qui lui sont confiées. On appelle cela le mandat immobilier.
Les clauses facultatives
Voici les clauses qui sont souvent absentes d'un contrat de location non meublé :
- La clause de solidarité pour la colocation : elle rend les colocataires solidairement responsables des dettes locatives. Pour que cette disposition soit valable, tous les colocataires doivent être cosignataires du bail non meublé ;
- La clause résolutoire : elle permet la résiliation automatique du bail si le locataire commet des fautes décrites dans le bail. Ces manquements concernent le plus souvent le non paiement des loyers et des charges, les troubles de voisinage ou encore les dégradations volontaires ;
- La clause de révision du loyer : elle autorise le bailleur à réviser annuellement le loyer en se référant à l'Indice de Référence des Loyers (IRL). En l'absence de cette clause, le loyer ne pourra pas être revu à la hausse sauf si il est manifestement sous-évalué.
Les documents à annexer
Un contrat de location non meublé simplifié doit être accompagné de quelques annexes pour être valable. Certains documents devront être remis par le propriétaire, d'autres relèvent de la responsabilité du locataire. Dans tous les cas, ces pièces doivent être rassemblées à la signature du contrat de location.
Le propriétaire doit préparer :
- Le dossier de diagnostics techniques (DDT) ;
- L'état des lieux d'entrée ;
- L'état des équipements d'accès aux technologies de l'information et de la communication (câble, fibre…) ;
- La notice d'information rappelant les droits et obligations des deux parties ;
- Un extrait du règlement de copropriété, si le logement fait partie d'un immeuble.
Le locataire doit remettre :
- Une attestation d'assurance couvrant les risques locatifs ;
- Un acte de cautionnement si une caution est prévue.
Quels sont les autres points à connaître sur le bail non meublé simplifié ?
La durée du bail non meublé simplifié
La durée de la location non meublée est :
- De 3 ans si le locataire est une personne physique et que la location sert de résidence principale ;
- Librement défini par les parties mais 1 an minimum si le locataire est une personne physique mais que la location sert de résidence secondaire ;
- 6 ans si le locataire est une personne morale (entreprise, collectivité, association...).
La résiliation du bail non meublé simplifié
Le locataire peut mettre fin à la location quand il le souhaite sans avoir à motiver sa décision. Pour ce faire, il doit simplement notifier le bailleur par une lettre de résiliation en respectant un préavis de 3 mois.
Le propriétaire ne peut résilier le bail qu'à son expiration. Il doit alors faire parvenir au locataire une lettre de congé en invoquant l'un des 3 motifs recevables d'après la loi à savoir :
- Vente du bien ;
- Reprise du logement pour y loger ;
- Motif légitime et sérieux (impayés répétés, tapages récurrents...).
Dans le cadre de la résiliation d'un bail vide à l'initiative du propriétaire, ce dernier doit respecter un préavis de 6 mois.
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