SOMMAIRE
- 1. Le loyer sert à rembourser un crédit en cours
- 2. Le loyer constitue un complément de retraite
- 3. Le locataire a des revenus instables
- 4. Le locataire n'a pas garant
- Assurance GLI vs dépôt de garantie
- Assurance GLI vs caution
- Les cas où l'assurance GLI est inutile
Ce qu'il faut retenir
La Garantie Loyers Impayés (GLI) protège les bailleurs contre les défauts de paiement et peut couvrir les dégradations et frais de justice.
Les locataires éligibles pour une assurance GLI doivent avoir une situation professionnelle stable.
La prime d'assurance GLI varie entre 1,90 % et 3,70 % du loyer annuel, et est déductible des revenus fonciers.
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L'assurance loyers impayés (GLI) n’est pas obligatoire. Toutefois, elle accorde une protection essentielle dans certains cas particuliers. Voici les 4 situations où cette garantie est déterminante :
1. Le loyer sert à rembourser un crédit en cours
Lorsqu’un emprunt immobilier est en cours, le loyer perçu joue souvent un rôle essentiel dans l’équilibre financier de l’opération. Un seul impayé peut désorganiser le budget mensuel, surtout si la trésorerie du bailleur est limitée.
Dans ce cas, la GLI agit comme un filet de sécurité : elle permet de maintenir un flux de trésorerie régulier en cas de défaillance du locataire. Elle est d’autant plus utile sur des biens financés avec peu d’apport ou sur des durées longues, où la pression des mensualités est forte.

2. Le loyer constitue un complément de retraite
De nombreux bailleurs comptent sur leurs revenus locatifs pour compléter leur pension. Ce complément permet de maintenir un niveau de vie stable une fois à la retraite.
Là encore, la GLI sécurise les revenus locatifs. En cas d’impayé, l’assurance prend le relais et évite de puiser dans l’épargne personnelle. C’est une précaution particulièrement pertinente quand le bien est le seul revenu locatif ou que la retraite ne permet pas d’absorber un défaut de paiement prolongé.
3. Le locataire est susceptible d’avoir des revenus instables
Certaines situations professionnelles présentent des risques accrus de fluctuation de revenus : intérimaires, intermittents du spectacle, indépendants, auto-entrepreneurs récents, contrats courts ou période d’essai.
Même si le dossier semble solide sur le papier, une baisse d’activité ou un accident de parcours peut vite entraîner un défaut de paiement. La GLI permet ici de couvrir ce risque sans refuser le dossier pour autant. C’est un bon compromis pour louer à un profil "hors CDI" tout en sécurisant le bien.
La GLI impose des critères stricts pour l’acceptation du locataire (revenus nets ≥ 2,85 ou 3 fois le loyer, contrat de travail en CDI, ancienneté…). Elle ne permet donc pas toujours de louer plus facilement, mais de louer en étant mieux couvert.
4. Le locataire n'a aucun garant
Sans garant physique ou caution bancaire, le bailleur se retrouve seul face au risque d’impayé. Or, dans un contentieux locatif, les démarches sont longues et coûteuses, avec une issue incertaine.
La GLI joue ici un rôle de substitut au garant. Elle assure non seulement les loyers mais aussi la gestion du recouvrement et des procédures judiciaires si nécessaire. C’est une protection essentielle pour éviter de devoir engager soi-même des frais d’avocat ou d’huissier.

Dans quelles situations l'assurance GLI couvre mieux qu’un dépôt de garantie ?
Le dépôt de garantie sert à couvrir d’éventuelles dégradations locatives ou un défaut d’entretien, mais il est plafonné par la loi (1 mois de loyer en location vide, 2 mois en meublé). Il est donc totalement insuffisant pour absorber des loyers impayés.
L'assurance GLI est ainsi utile :
- Pour couvrir les dégradations dépassant le montant du dépôt ;
- En cas de départ précipité du locataire ;
- En cas de longue procédure d'expulsion.

Dans quelles situations la GLI couvre mieux qu'une caution ?
Un garant peut être difficile à mobiliser en pratique. Même si le locataire a fourni une caution solidaire, le recouvrement reste à la charge du bailleur, avec toutes les démarches que cela implique (mise en demeure, procédure judiciaire…).
La GLI, à l’inverse, prend en charge directement le versement des loyers dus, sans attendre une éventuelle décision de justice. Elle déclenche aussi la procédure d’expulsion si nécessaire. L'assurance GLI apporte une garantie bien plus fiable, juridiquement encadrée et opérationnelle.

Dans quels cas l'assurance GLI est inutile ?
Même si la GLI apporte une couverture intéressante, elle n’est pas toujours pertinente.
Elle peut être superflue dans les cas suivants :
- Location à un proche de confiance (parent, enfant, ami proche) avec qui un accord clair a été établi, même s’il n’est pas juridiquement aussi protecteur ;
- Logement très facilement relouable dans une zone tendue, avec une forte demande locative. En cas de départ ou d’impayé, la remise en location est rapide et limite l’exposition financière ;
- Patrimoine locatif diversifié : un bailleur possédant plusieurs biens peut lisser le risque d’un impayé ponctuel sur l’ensemble de ses loyers ;
- Solide situation financière personnelle : certains bailleurs préfèrent assumer eux-mêmes les risques, d’autant plus que la GLI a un coût (2 à 4 % du loyer, charges comprises) et comporte parfois des délais de carence ou plafonds d’indemnisation.
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SOMMAIRE
- 1. Le loyer sert à rembourser un crédit en cours
- 2. Le loyer constitue un complément de retraite
- 3. Le locataire a des revenus instables
- 4. Le locataire n'a pas garant
- Assurance GLI vs dépôt de garantie
- Assurance GLI vs caution
- Les cas où l'assurance GLI est inutile
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