Point de vigilance
La taille de l’appartement représente souvent une contrainte à savoir que si le logement loué fait 16m² ou moins, le locataire ne peut loger plus d’une personne au risque de surpeuplement (et 9m2 par personne supplémentaire).
Publié le 30 décembre 2020Mis à jour le 4 janvier 2023
Publié le 30 décembre 2020Mis à jour le 4 janvier 2023
L"article 7 de la loi du 6 juillet 1989 autorise le locataire a hébergé des proches. Cet hébergement est toutefois régi par des règles précises, qui, en cas de violation, peuvent conduire jusqu’à l’expulsion.
Le locataire est entièrement libre d’occuper son logement selon les termes du bail de location. Quelle qu’elle soit la nature du contrat (qu’il s’agisse d’un bail de location meublée, un bail de location non-meublée ou d’une colocation), l’occupant peut exercer son droit d’héberger un parent proche. En effet, aucune clause du contrat ne peut contredire ce qui est cité dans l’article 8-1 de la Convention Européenne des Droits de L’Homme et des libertés sur le respect de la vie privée et familiale, qui confirme cette possibilité d’héberger des proches.
D’un autre côté, il est aussi possible pour le locataire d’héberger des amis, des parents éloignés, un tiers, mais uniquement avec autorisation écrite du bailleur, et sans contrepartie.
Est considéré comme parent proche :
Tant que votre logement n’est pas jugé trop exigu (9 m2 pour une personne, 16 m2 pour deux et 9 m2 par personne supplémentaire), vous pouvez les héberger sans pour autant demander l’autorisation du bailleur.
De manière générale, le bailleur n’est pas tenu de donner son consentement au locataire qui souhaite héberger une/des personne(s) éloigné(es), mais ne peut pas non plus le refuser. En revanche, cet hébergement doit être fait à titre gracieux.
Dans certains cas, le propriétaire demande l’expulsion de la personne hébergée, jusqu’à faire un procès pour résiliation en cas de refus du locataire. La procédure n’est pourtant pas simple à mettre en place : le bailleur peut difficilement prouver la présence du tiers dans le logement.
L’hébergement doit être fait gratuitement sans aucune contrepartie.
Attention à la notion de contrepartie : On entend par contrepartie tout ce qui fait office d’échange contre l’hébergement : cela peut être financier mais également en nature ! Le tribunal sanctionne cet acte qui sera alors considéré être une sous-location cachée.
Les proches parents occupant le logement du titulaire du contrat sont assurés par les garanties de l’assurance multirisques habitation au titre de la garantie de responsabilité civile. Cette garantie couvre tout dommage causé au logement ou aux occupants.
Les tierces personnes hébergées en colocation ou en sous-location doivent, quant à elle, souscrire à une assurance habitation auprès de l’assureur du titulaire du contrat.
Du côté de l’assureur, s’il découvre cet incident, l’indemnisation des biens personnels peut être compromise.
La sous-location consiste à héberger un tiers avec une contrepartie financière ou par des services rendus en nature, à la différence de l’hébergement qui est pratiqué gratuitement, sans contrepartie.
En tant que bailleur, vous pouvez ne pas donner votre permission pour une sous-location tout comme vous pouvez l’autoriser. Pour ce dernier cas, vous devrez délivrer une autorisation écrite au locataire qui la transmettra au sous-locataire avec la copie du bail en cours.
Le locataire est entièrement libre d’occuper son logement selon les termes du bail de location. Quelle qu’elle soit la nature du contrat (qu’il s’agisse d’un bail de location meublée, un bail de location non-meublée ou d’une colocation), l’occupant peut exercer son droit d’héberger un parent proche. En effet, aucune clause du contrat ne peut contredire ce qui est cité dans l’article 8-1 de la Convention Européenne des Droits de L’Homme et des libertés sur le respect de la vie privée et familiale, qui confirme cette possibilité d’héberger des proches.
D’un autre côté, il est aussi possible pour le locataire d’héberger des amis, des parents éloignés, un tiers, mais uniquement avec autorisation écrite du bailleur, et sans contrepartie.
Est considéré comme parent proche :
Tant que votre logement n’est pas jugé trop exigu (9 m2 pour une personne, 16 m2 pour deux et 9 m2 par personne supplémentaire), vous pouvez les héberger sans pour autant demander l’autorisation du bailleur.
De manière générale, le bailleur n’est pas tenu de donner son consentement au locataire qui souhaite héberger une/des personne(s) éloigné(es), mais ne peut pas non plus le refuser. En revanche, cet hébergement doit être fait à titre gracieux.
Dans certains cas, le propriétaire demande l’expulsion de la personne hébergée, jusqu’à faire un procès pour résiliation en cas de refus du locataire. La procédure n’est pourtant pas simple à mettre en place : le bailleur peut difficilement prouver la présence du tiers dans le logement.
L’hébergement doit être fait gratuitement sans aucune contrepartie.
Attention à la notion de contrepartie : On entend par contrepartie tout ce qui fait office d’échange contre l’hébergement : cela peut être financier mais également en nature ! Le tribunal sanctionne cet acte qui sera alors considéré être une sous-location cachée.
Les proches parents occupant le logement du titulaire du contrat sont assurés par les garanties de l’assurance multirisques habitation au titre de la garantie de responsabilité civile. Cette garantie couvre tout dommage causé au logement ou aux occupants.
Les tierces personnes hébergées en colocation ou en sous-location doivent, quant à elle, souscrire à une assurance habitation auprès de l’assureur du titulaire du contrat.
Du côté de l’assureur, s’il découvre cet incident, l’indemnisation des biens personnels peut être compromise.
La sous-location consiste à héberger un tiers avec une contrepartie financière ou par des services rendus en nature, à la différence de l’hébergement qui est pratiqué gratuitement, sans contrepartie.
En tant que bailleur, vous pouvez ne pas donner votre permission pour une sous-location tout comme vous pouvez l’autoriser. Pour ce dernier cas, vous devrez délivrer une autorisation écrite au locataire qui la transmettra au sous-locataire avec la copie du bail en cours.
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