En tant que propriétaire bailleur, il est important de bien estimer les charges locatives qui seront demandées au locataire tous les mois, de façon à fixer un montant au plus proche de la réalité.
Si la provision sur charges est trop élevée, le propriétaire devra rembourser un trop-perçu conséquent lors de la régularisation des charges locatives et si le montant est trop faible, il faudra demander un complément au locataire, dont le montant pourrait être jugé excessif et générer une situation tendue.
Fixer le montant des charges grâce à la quote-part (répartition au tantième)
Pour vous aider à calculer le montant des charges mensuelles à ajouter au loyer, le plus simple est de vous appuyer sur les documents fournis par le syndic de copropriété et sur votre avis de taxe foncière.
En effet, lors de l’assemblée générale annuelle de la copropriété, le syndic présente et demande l’approbation des comptes de l’exercice précédent, où figurent l’intégralité des dépenses réelles constatées pour l’immeuble. Ces montants sont répartis entre les copropriétaires selon leur quote-part (ou tantième) qui représente la part des surfaces, services et équipements communs du bien immobilier attribuée à chacun.
Grâce à ce décompte, vous trouverez les coûts de toutes les charges réelles qui vous incombent pour l’année écoulée, pour chaque poste de dépenses (charges courantes, production d’eau chaude et de chauffage, eau froide, frais administratifs, etc.). Et pour faciliter la tâche des copropriétaires bailleurs, la plupart des syndics précisent directement dans le décompte, la quote-part de charges récupérables sur le locataire !
Toutefois, si la quote-part locative n’est pas calculée, on considère généralement que les charges récupérables représentent en moyenne 75 % du montant des charges de copropriété annuelle.
Enfin, il faudra ajouter le montant de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) indiqué sur votre avis de taxe foncière, qui peut être refacturée en totalité au locataire.