Partir avec une délai de préavis réduit à 1 mois
La législation fixe initialement un préavis de trois mois en logement loué non meublé et hors zone tendue. Cependant, si les problèmes d’humidité dans l'appartement ont un impact néfaste sur la santé du locataire, le préavis peut être réduit à un mois.
Pour obtenir cette réduction de préavis, l’occupant des lieux doit fournir un certificat médical attestant que le déménagement est nécessaire en raison des répercussions sur la santé du locataire (épisodes récurrents de rhumes ou des allergies…).
Obliger le propriétaire à réaliser les travaux nécessaires
Nous l’avons vu, le propriétaire bailleur a l’obligation de vous fournir un logement décent, ce qui signifie qu’il est tenu de :
- Mettre à disposition un logement en bon état ;
- Réaliser les réparations nécessaires au bon état d’usage du bien ;
- Garantir que le logement est à l’abri des infiltrations.
Par conséquent, le propriétaire est obligé de réaliser les travaux nécessaires pour rendre le bien conforme aux normes de décence du logement. Il est donc impératif pour le locataire dans cette situation de contacter rapidement le propriétaire, que ce soit par téléphone ou par une notification écrite officielle (RAR).
Entamer une procédure judiciaire
Si après avoir pris connaissance des problèmes d’humidité, le locataire et le propriétaire parviennent à un accord, il est recommandé d’officialiser les travaux à réaliser ainsi que leurs délais par le biais d’une lettre recommandée avec accusé de réception.
À l’inverse, si face aux relances du locataire le propriétaire ne prend toujours aucune mesure… Nous vous recommandons de mettre en demeure le bailleur par le biais d’une lettre recommandée avec accusé de réception. Par la suite, le locataire a deux options :
- Recourir à la commission départementale de conciliation pour trouver une solution amiable ;
- Entamer une action en justice et solliciter la réalisation des travaux aux frais du propriétaire.