Attention
Ça ne veut pas dire que vous êtes déjà propriétaire ! Il faudra ensuite régulariser l'acte de vente définitif chez le notaire.
Publié le 14 novembre 2022Mis à jour le 20 septembre 2023
Publié le 14 novembre 2022Mis à jour le 20 septembre 2023
Vous êtes sur le point de signer une promesse de vente ? Savez-vous vraiment de quoi il s'agit ?
Cet avant-contrat est un prélude à la signature de l'acte de vente définitif. Vous pouvez le signer devant un notaire, ou simplement avec le vendeur, éventuellement accompagné de l'agent immobilier.
En tant qu'acquéreur, vous pouvez décider de lever l'option d'achat ou de renoncer à achat immobilier. Si vous vous désistez, il faudra le faire pendant le délai de rétractation permis par la loi afin de ne pas perdre votre indemnité d'immobilisation. À l'inverse, le vendeur n'a pas le droit de changer d'avis.
C'est pourquoi ce document s'appelle aussi promesse unilatérale de vente. En effet, il n'engage qu'une seule des deux parties, le promettant.
La promesse de vente, ou promesse unilatérale de vente (PUV), est un contrat par lequel le promettant (le vendeur) s'engage à réserver un bien au bénéficiaire (l'acquéreur) pendant une durée expressément fixée dans l'acte (en général, 2 à 3 mois). Il lui offre donc une option d'achat sur le bien.
De son côté, le bénéficiaire accepte cette offre de vente, sans toutefois s'engager à acheter. C'est l'un des gros avantages de ce contrat ! Toutefois, il verse, en contrepartie de l'immobilisation du bien par le vendeur, une indemnité (entre 5 % et 10 % du prix).
S'il décide d'acheter, il lève l'option ; dans le cas contraire, il y renonce.
Ce document peut être rédigé sous 2 formes :
Dans ce dernier cas, pour être valable, l'avant-contrat doit faire l'objet d'un enregistrement. Il se fait auprès de la recette des impôts dont dépend le vendeur ou l'acquéreur, dans les 10 jours de sa signature.
Il convient de distinguer 3 délais prévus dans la promesse de vente :
Il est d'usage de fixer la date de levée d'option après les deux autres. Pourquoi ?
Parce qu'un particulier peut librement se dégager de la transaction durant les 10 jours de rétractation, sans pénalités financières. C'est aussi le cas si son prêt est refusé. Il serait donc dommage qu'il perde son indemnité d'immobilisation alors que les autres délais n'ont pas expiré.
Une promesse de vente vaut vente dès lors qu'il y a consentement réciproque sur la chose et sur le prix (article 1589 du Code civil). En d'autres termes, vous devez manifester votre volonté d'acheter le bien en levant l'option d'achat avant la date butoir pour que le contrat vous engage définitivement.
Si rien n'est prévu dans l'avant-contrat, la levée d'option peut être :
Dans le cas où vous laissez passer la date butoir sans vous manifester, l'avant-contrat devient caduc. Vous perdez la somme versée en garantie. Le vendeur peut remettre son bien sur le marché.
Pour donner une valeur à ce contrat, vous versez une indemnité d'immobilisation comprise entre 5 et 10 % du prix.
Cette somme est déposée au moment de la signature de l'avant-contrat, et conservée sur un compte séquestre, généralement celui du notaire.
Concernant les promesses de vente signées sans l'intervention d'un professionnel, l'indemnité d'immobilisation est versée après le délai de rétractation de 10 jours.
Si vous décidez d'acquérir le bien, ce montant vient en déduction du prix d'acquisition.
Si vous renoncez à l'achat (hors délais de rétractation et conditions suspensives prévues), la somme est acquise au vendeur.
La promesse unilatérale de vente et le compromis de vente se distinguent sur plusieurs points :
La promesse de vente n'engage que le vendeur. De son côté, le bénéficiaire a 2 choix :
Le compromis (aussi appelé promesse synallagmatique de vente) est un contrat qui engage le vendeur et l'acquéreur dès sa signature. Il est en effet juridiquement assimilé à une vente : les deux parties sont d'accord sur la chose (bien) et le prix.
Le vendeur ne peut plus renoncer à vendre.
Quant à l'acquéreur, il ne peut se désister que pendant le délai de rétractation ou si l'une des conditions suspensives n'est pas réalisée.
La signature de la promesse de vente est généralement complétée par le versement d'une indemnité d'immobilisation.
Le compromis de vente est, quant à lui, garanti par le versement d'un dépôt de garantie.
L'appellation est différente, mais le montant reste compris entre 5 % et 10 %. Il vient en déduction du prix au moment de la signature de l'acte définitif.
Dans les deux cas, le montant versé est restitué à l'acquéreur si l'une des conditions suspensives n'est pas réalisée ou si l'acquéreur se désiste durant son délai de rétractation.
Seule la promesse de vente fait l'objet d'un enregistrement à la recette des impôts si elle n'est pas constatée par acte authentique.
Son coût est de 125 €.
Cette formalité doit intervenir dans les 10 jours de l'acceptation de l'offre par l'acquéreur.
Dans les deux contrats, l'acquéreur bénéficie d'un délai légal de rétractation de 10 jours qui lui permet de se retirer.
La rétractation d'une PUV entraîne la fin du processus lié à cet avant-contrat.
Les clauses suspensives peuvent être insérées dans les 2 actes. Il s'agit de :
Si l'une des conditions prévues ne se réalise pas, l'engagement des deux parties prend fin de plein droit.
Les éléments essentiels d'une promesse de vente sont :
Concernant les parties |
|
Concernant le bien |
|
Concernant les conditions de la vente |
|
Lorsque vous trouvez un accord avec l'autre partie sur les conditions de la vente, la signature de la promesse ou la signature du compromis de vente peut revêtir 2 formes :
Dès qu'elle est signée, la promesse de vente, quelle que soit sa forme, est remise en main propre à l'acheteur ou adressée par lettre recommandée avec avis de réception.
Le bénéficiaire dispose alors d'un délai de rétractation de 10 jours pendant lequel il peut librement renoncer à l'acquisition.
Le délai commence à courir :
Vous devez impérativement informer votre vendeur de votre intention de vous retirer par lettre RAR dans les 10 jours accordés par la loi. Vous récupérez alors votre indemnité d'immobilisation dans les 21 jours à compter du lendemain de la rétractation.
Si vous notifiez votre souhait de vous rétracter après ce délai, vous risquez de perdre votre indemnité d'immobilisation si toutes les conditions suspensives sont réalisées.
Le droit de rétractation ne concerne que l'acquéreur. Aussi, si le vendeur ne souhaite pas poursuivre la transaction, vous pouvez saisir le tribunal pour obtenir soit des dommages et intérêts, soit la vente forcée.
Désormais, il ne vous reste plus qu'une étape à franchir pour devenir propriétaire : la signature de l'acte de vente !
Il s'agit d'un avant-contrat unilatéral aux termes duquel l'acquéreur s'engage à acheter le bien du vendeur à un prix déterminé et aux conditions spécifiées dans l'acte. Le vendeur est libre d'accepter ou de refuser l'offre.
Le notaire rédige la promesse de vente. Toutefois, les parties peuvent choisir de signer l'avant-contrat entre elles uniquement, éventuellement assistées de leur agent immobilier.
Seul le bénéficiaire (acquéreur potentiel) peut se rétracter pendant les 10 jours de la notification de l'avant-contrat. Le vendeur est engagé définitivement jusqu'à la fin de validité de la promesse de vente.
C'est généralement l'acheteur qui paie l'avant-contrat chez le notaire, compromis ou promesse de vente.
Le compromis de vente engage le vendeur et l'acquéreur, c'est pourquoi on dit qu'un compromis vaut vente.
La promesse de vente n'engage que le vendeur. De son côté, le bénéficiaire a le droit de lever l'option pour acheter ou de renoncer.
Le vendeur est engagé définitivement dans une promesse. Il ne peut donc pas se rétracter. Toutefois, il peut tenter de trouver un accord amiable avec l'acquéreur pour mettre fin à son engagement.
SOMMAIRE
La promesse de vente, ou promesse unilatérale de vente (PUV), est un contrat par lequel le promettant (le vendeur) s'engage à réserver un bien au bénéficiaire (l'acquéreur) pendant une durée expressément fixée dans l'acte (en général, 2 à 3 mois). Il lui offre donc une option d'achat sur le bien.
De son côté, le bénéficiaire accepte cette offre de vente, sans toutefois s'engager à acheter. C'est l'un des gros avantages de ce contrat ! Toutefois, il verse, en contrepartie de l'immobilisation du bien par le vendeur, une indemnité (entre 5 % et 10 % du prix).
S'il décide d'acheter, il lève l'option ; dans le cas contraire, il y renonce.
Ce document peut être rédigé sous 2 formes :
Dans ce dernier cas, pour être valable, l'avant-contrat doit faire l'objet d'un enregistrement. Il se fait auprès de la recette des impôts dont dépend le vendeur ou l'acquéreur, dans les 10 jours de sa signature.
Il convient de distinguer 3 délais prévus dans la promesse de vente :
Il est d'usage de fixer la date de levée d'option après les deux autres. Pourquoi ?
Parce qu'un particulier peut librement se dégager de la transaction durant les 10 jours de rétractation, sans pénalités financières. C'est aussi le cas si son prêt est refusé. Il serait donc dommage qu'il perde son indemnité d'immobilisation alors que les autres délais n'ont pas expiré.
Une promesse de vente vaut vente dès lors qu'il y a consentement réciproque sur la chose et sur le prix (article 1589 du Code civil). En d'autres termes, vous devez manifester votre volonté d'acheter le bien en levant l'option d'achat avant la date butoir pour que le contrat vous engage définitivement.
Si rien n'est prévu dans l'avant-contrat, la levée d'option peut être :
Dans le cas où vous laissez passer la date butoir sans vous manifester, l'avant-contrat devient caduc. Vous perdez la somme versée en garantie. Le vendeur peut remettre son bien sur le marché.
Pour donner une valeur à ce contrat, vous versez une indemnité d'immobilisation comprise entre 5 et 10 % du prix.
Cette somme est déposée au moment de la signature de l'avant-contrat, et conservée sur un compte séquestre, généralement celui du notaire.
Concernant les promesses de vente signées sans l'intervention d'un professionnel, l'indemnité d'immobilisation est versée après le délai de rétractation de 10 jours.
Si vous décidez d'acquérir le bien, ce montant vient en déduction du prix d'acquisition.
Si vous renoncez à l'achat (hors délais de rétractation et conditions suspensives prévues), la somme est acquise au vendeur.
La promesse unilatérale de vente et le compromis de vente se distinguent sur plusieurs points :
La promesse de vente n'engage que le vendeur. De son côté, le bénéficiaire a 2 choix :
Le compromis (aussi appelé promesse synallagmatique de vente) est un contrat qui engage le vendeur et l'acquéreur dès sa signature. Il est en effet juridiquement assimilé à une vente : les deux parties sont d'accord sur la chose (bien) et le prix.
Le vendeur ne peut plus renoncer à vendre.
Quant à l'acquéreur, il ne peut se désister que pendant le délai de rétractation ou si l'une des conditions suspensives n'est pas réalisée.
La signature de la promesse de vente est généralement complétée par le versement d'une indemnité d'immobilisation.
Le compromis de vente est, quant à lui, garanti par le versement d'un dépôt de garantie.
L'appellation est différente, mais le montant reste compris entre 5 % et 10 %. Il vient en déduction du prix au moment de la signature de l'acte définitif.
Dans les deux cas, le montant versé est restitué à l'acquéreur si l'une des conditions suspensives n'est pas réalisée ou si l'acquéreur se désiste durant son délai de rétractation.
Seule la promesse de vente fait l'objet d'un enregistrement à la recette des impôts si elle n'est pas constatée par acte authentique.
Son coût est de 125 €.
Cette formalité doit intervenir dans les 10 jours de l'acceptation de l'offre par l'acquéreur.
Dans les deux contrats, l'acquéreur bénéficie d'un délai légal de rétractation de 10 jours qui lui permet de se retirer.
La rétractation d'une PUV entraîne la fin du processus lié à cet avant-contrat.
Les clauses suspensives peuvent être insérées dans les 2 actes. Il s'agit de :
Si l'une des conditions prévues ne se réalise pas, l'engagement des deux parties prend fin de plein droit.
Les éléments essentiels d'une promesse de vente sont :
Concernant les parties |
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Concernant le bien |
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Concernant les conditions de la vente |
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Lorsque vous trouvez un accord avec l'autre partie sur les conditions de la vente, la signature de la promesse ou la signature du compromis de vente peut revêtir 2 formes :
Dès qu'elle est signée, la promesse de vente, quelle que soit sa forme, est remise en main propre à l'acheteur ou adressée par lettre recommandée avec avis de réception.
Le bénéficiaire dispose alors d'un délai de rétractation de 10 jours pendant lequel il peut librement renoncer à l'acquisition.
Le délai commence à courir :
Vous devez impérativement informer votre vendeur de votre intention de vous retirer par lettre RAR dans les 10 jours accordés par la loi. Vous récupérez alors votre indemnité d'immobilisation dans les 21 jours à compter du lendemain de la rétractation.
Si vous notifiez votre souhait de vous rétracter après ce délai, vous risquez de perdre votre indemnité d'immobilisation si toutes les conditions suspensives sont réalisées.
Le droit de rétractation ne concerne que l'acquéreur. Aussi, si le vendeur ne souhaite pas poursuivre la transaction, vous pouvez saisir le tribunal pour obtenir soit des dommages et intérêts, soit la vente forcée.
Désormais, il ne vous reste plus qu'une étape à franchir pour devenir propriétaire : la signature de l'acte de vente !
Il s'agit d'un avant-contrat unilatéral aux termes duquel l'acquéreur s'engage à acheter le bien du vendeur à un prix déterminé et aux conditions spécifiées dans l'acte. Le vendeur est libre d'accepter ou de refuser l'offre.
Le notaire rédige la promesse de vente. Toutefois, les parties peuvent choisir de signer l'avant-contrat entre elles uniquement, éventuellement assistées de leur agent immobilier.
Seul le bénéficiaire (acquéreur potentiel) peut se rétracter pendant les 10 jours de la notification de l'avant-contrat. Le vendeur est engagé définitivement jusqu'à la fin de validité de la promesse de vente.
C'est généralement l'acheteur qui paie l'avant-contrat chez le notaire, compromis ou promesse de vente.
Le compromis de vente engage le vendeur et l'acquéreur, c'est pourquoi on dit qu'un compromis vaut vente.
La promesse de vente n'engage que le vendeur. De son côté, le bénéficiaire a le droit de lever l'option pour acheter ou de renoncer.
Le vendeur est engagé définitivement dans une promesse. Il ne peut donc pas se rétracter. Toutefois, il peut tenter de trouver un accord amiable avec l'acquéreur pour mettre fin à son engagement.
Sources
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