SOMMAIRE
- Responsable de la remise en état de la peinture
- Influence de l'état de la peinture sur la restitution du dépôt de garantie
- Solution pour éviter les litiges
- FAQ
Ce qu'il faut retenir
L’état des lieux de sortie sert à déterminer si les peintures doivent être refaites et à répartir les frais entre locataire et propriétaire.
Le locataire entretient la peinture et fait les petites retouches, mais l’usure normale reste à la charge du propriétaire.
La grille de vétusté aide à calculer la part de frais imputable à chacun et à éviter les litiges lors de la restitution des clés.
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L’état des lieux de sortie permet de déterminer si des travaux de peinture sont nécessaires avant une nouvelle mise en location. Le locataire n’est pas tenu de repeindre entièrement les murs. Les dégradations anormales peuvent justifier une retenue sur le dépôt de garantie, tandis que l’usure normale reste à la charge du propriétaire.
Qui doit repeindre les murs d'un logement en location, le locataire ou le propriétaire ?
Selon le décret n° 87-712 du 26 août 1987, le locataire doit seulement maintenir les peintures en bon état d’usage et réaliser de petits raccords si nécessaire. Lors de l’état des lieux de sortie, l’usure normale de la peinture en location reste à la charge du propriétaire, car elle résulte d’un usage courant.
Usure normale et vétusté
Une peinture qui jaunit ou s’abîme avec le temps relève de l’usure normale. Ce vieillissement est considéré comme une charge pour le bailleur. Après plusieurs années d’occupation, il est donc normal que la peinture perde de sa fraîcheur et le locataire n’a pas à en supporter le coût.
Dégradations ou négligence du locataire
Si l’état des lieux de sortie révèle des taches, des traces d’humidité liées à un mauvais entretien, des graffitis, des fissures ou des murs abîmés volontairement, ces dégradations sont imputables au locataire. Ces dégradations peuvent entraîner, lors de l’état des lieux de sortie, une retenue sur la caution du locataire, justifiée par un devis ou une facture.
Peintures fantaisistes, couleurs vives, humidité
Un locataire peut personnaliser son logement, mais des peintures trop marquées ou des couleurs rendant le bien difficilement relouable peuvent être considérées comme des dégradations. Dans ce cas, le bailleur peut exiger une remise en état. De même, des dégradations liées à l’humidité, lorsqu’elles résultent d’un défaut d’aération ou d’un manque d’entretien, peuvent être retenues à la charge du locataire.
La grille de vétusté comme référence
La grille de vétusté permet de distinguer ce qui relève de l’usure normale et ce qui constitue une dégradation. Elle évalue la durée de vie théorique d’une peinture et fixe un pourcentage d’usure au fil des années. Par exemple, après cinq ans, une usure de 45 % est considérée comme normale. Cet outil évite les litiges en répartissant équitablement les frais entre bailleur et locataire.
Exemple :
- Des travaux de peinture sont estimés à 1 000 €.
- La peinture a été refaite il y a 5 ans.
- La durée de vie de référence est fixée à 10 ans.
L’usure normale est donc évaluée à 45 %, ce qui correspond à 450 € à la charge du propriétaire.
Le solde de 550 € peut être retenu sur le dépôt de garantie du locataire si les dégradations constatées dépassent la simple usure du temps.
Comment l'état de la peinture influence la restitution du dépôt de garantie ?
Lors de l’état des lieux de sortie, une obligation en fin de bail, la peinture est souvent un point de discussion lors de la restitution du dépôt de garantie. Si seules des traces liées à l’usure normale sont constatées, aucune retenue n’est possible. Des dégradations anormales ou des couleurs inadaptées peuvent en revanche justifier une déduction partielle, à condition de présenter des devis ou factures.
Comment éviter les litiges liés à la peinture lors de l’état des lieux ?
Pour réduire les désaccords, il est recommandé d’organiser un pré état des lieux et de préparer l’état des lieux avec soin. Un logement bien entretenu, des photos datées et une grille de vétusté jointe au bail apportent des preuves objectives.
Côté locataire, reboucher les trous et réaliser de petites retouches évite souvent une retenue. Pour le bailleur, un état des lieux précis et contradictoire permet de sécuriser la restitution du dépôt de garantie et de relouer plus rapidement.
FAQ
Le locataire doit-il repeindre avant l'état des lieux de sortie ?
Non, le locataire n’a pas l’obligation de repeindre entièrement le logement en fin de bail. Seules les dégradations anormales peuvent justifier des travaux ou des retenues sur le dépôt de garantie. L’usure normale reste à la charge du propriétaire.
Peut-on retenir une partie de la caution pour la peinture lors de l'état des lieux de sortie ?
Oui, si des dégradations sont constatées au-delà de la vétusté normale (taches, graffitis, couleurs fantaisistes). Le bailleur doit toutefois présenter un devis ou une facture pour justifier la retenue.
La peinture extérieure est-elle à la charge du locataire ou du propriétaire ?
L’entretien courant de la peinture extérieure n’incombe pas au locataire. Les travaux de ravalement ou de remise en état des façades relèvent de la responsabilité du propriétaire, sauf dégradations volontaires avérées imputables au locataire.
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